Ci-après, cliques sur la barre pour afficher la page
d'invitation, et cliques sur le bouton [ "JOIN ECO3" ].
Si rien ne se passe, il faut d'abord installer l'appli en cliquant sur "Install Conversations" (depuis GPLAY).
Quand il restera 0 seconde, il sera possible d'informer par internet et en public sur l'existence du projet : via une chaîne vidéo, en casting audio/radio, sur un blog, un forum ou depuis ta newsletter (à tes abonnés).
Si tu as une audience, des suiveurs ou abonnés, tu pourras communiquer ton Code Fédérateur dès la mi-2025, et recevoir 50% sur les giftshared.
Tant que le chrono affiché n'est pas à 0 seconde, il est nécessaire de promouvoir le projet -uniquement- de façon traditionnelle ou "offline", sinon avec l'internet mais via des e-mails ou messages privés uniquement.
Si tu es membre d'un réseau ou utilises une appli de messagerie (groupes & canaux), envoies toujours l'adresse du site Éco 3 non pas de manière publique mais toujours en message privé (en seconde étape) :
1) Déposes un message dans ton groupe/canal (en tant que membre), sans préciser l'adresse www (mais seulement la nature du projet), et invites les autres à te contacter par -message privé- (en cas d'intérêt).
2) Si une personne te répond en privé, demandes-lui peut-être son e-mail (vérifie alors si l'adresse n'est pas en liste rouge ici en page "Détails"), puis envoies l'adresse Eco3.info à cet e-mail. Sinon, réponds-lui en donnant l'adresse directement par message privé.
Si tu n'as pas reçu d'explication par quelqu'un, rends-toi en [ Synthèse ].
Détails à propos du volontaire au niveau des Services : cliques sur [ Actifs => ].
Détails à propos de l'assortier au niveau des Ressources : cliques sur [ Assorts => ].
L'inscription participative est possible de trois manières :
A) Choisir une activité (de volontaire) aconomique, à offrir 1h par mois.
Pour en savoir plus, je lis simplement la partie dédiée aux futurs [ Actifs ] =>
B) Mettre une ressource quelconque à disposition pour les futurs actifs.
Pour en savoir plus, je lis simplement la partie dédiée aux futurs [ Assorts ] =>
C) Ni l'un, ni l'autre : si tu ne peux ou ne souhaites pas être un futur Actif ou Assort, c-à-d à partir d'un futur mois X en commun (qui sera le démarrage d'une Éco 3 locale ou régionale), il est nécessaire d'utiliser un ou des SPA au quotidien; avant et après le démarrage du mois X local ou régional. Le SPA représente déjà une manière symbolique de contribuer, car il permet d'exprimer au moins son adhésion au projet, et qui sera vue et reconnue par les autres inscrits à l'Éco 3; c'est-à-dire par ceux inscrits d'une autre manière qu'avec le SPA. En intérieur ou extérieur, quand on peut le remarquer, celui-ci permet de renforcer le sentiment du nombre; bien qu'il ne représentera que ces seuls adhérents, et non les volontaires.
Le SPA est donc réservé aux inscriptions par défaut, quand les deux autres options (ci-dessus) ne sont pas réalisables dans une situation personnelle ou particulière : si elles sont réalisables, il suffit de s'inscrire comme assortier ou volontaire, sans devoir utiliser un SPA à aucun moment (les deux sont incompatibles : soit on s'inscrit en ligne, soit on n'utilise que les SPA).
Pour offrir un service (avec ou sans posséder les ressources nécessaires), cliques sur la section [Actifs =>]
Pour madisser une ressource quelconque (sous tes conditions à définir), cliques sur la section [Assorts =>].
Si tu ne peux (ou ne préfères pas) offrir de ton temps ou madisser une ressource, il y a également l'inscription symbolique, représentant une alternative aux méthodes classiques (IPC/IPE).
* Utiliser un SPA : tu auras ainsi le statut de "simple" adhérent (inscrit) à l'Éco 3, et non pas de volontaire Actif/Assort.
Suis au minimum l'étape 1/3 (affichée plus bas), et les étapes 2/3 ou 3/3 seulement pour s'investir davantage (optionnel).
Avant d'utiliser un SPA, il est également conseillé de nous contacter pour déjà connaitre la situation des SPA localement.
En plus de suivre l'ordre indiqué (avec le SPA n°1, puis le n°2, et ensuite le n°3), il est également nécessaire de respecter les critères indiqués plus bas sous les photos, ceci pour continuer avec le SPA suivant, et qui sera complémentaire (et non pas remplaçant) aux précédents SPA que l'on choisit d'utiliser. On peut également commencer par le n°2 directement (sans le n°1), ou le n°3 uniquement. Dans tous les cas, il est conseillé d'envoyer un e-mail au départ (rends-toi en partie Contact).
Le SPA est un moyen de pouvoir se reconnaître parmi les adhérents (symboliques) à l'Économie 3.0, avant même que celle-ci ne démarre dans ta localité. Dans la procédure établie, utiliser un SPA n'est pas admis quand on fait le choix d'offrir un service (1h par mois), ou/et de madisser une ressource quelconque à l'avenir, une fois que l'Éco 3 pourra démarrer.
En effet, et malgré les apparences, vouloir faire les deux en même temps (s'inscrire en ligne ET utiliser un SPA) sera contre-productif et nuira au développement du projet (dans une même localité ou région). Si l'on ne pourrait pas, ou si l'on ne souhaiterait pas être un volontaire Actif ou Assort, l'utilisation d'un SPA est alors nécessaire; et peut se considérer comme une contribution passive.
Quand peut-on utiliser le SPA n°1 : soit immédiatement (à laisser affiché en permanence 24/24h), soit après l'envoi d'un e-mail de premier contact (tel que suggéré en page de Contact), afin de répondre d'abord à tes questions éventuelles, etc.
Quand peut-on utiliser le SPA n°2 : après avoir observé ou estimé, dans ta rue ou avenue, qu'il y aurait au moins 10% d'habitations qui utilisent déjà le SPA n°1. Si ton avenue serait constituée par ex. de 90 logements ou habitations (tel que des studios, des maisons ou appartements), il faudra ainsi constater un minimum de 9 SPA n°1 qui seront déjà exposés.
Dans le cas d'un immeuble ayant plus de trois étages, comme depuis la photo en exemple ici en arrière-plan, la totalité des SPA n°1 affichés ne peut être considérée ou comptabilisée que pour -1- seul SPA; comme s'il ne s'agissait que d'une simple maison avec un seul SPA n°1, même si 100% des logements de l'immeuble afficheraient tous leur SPA n°1 à leurs fenêtres. Ce qui est importera est donc le fait qu'il y ait 10% de SPA utilisés par la totalité des habitations de la même rue ou avenue.
Quand peut-on utiliser le SPA n°3 : il s'agit du même principe - après avoir fait le constat qu'il y a, dans une même rue ou avenue, au moins 10% de véhicules qui utilisent déjà le SPA n°2; par exemple en début ou fin de soirée (quand la plupart de ceux-ci sont déjà stationnés pour la nuit). Là également, le SPA n°3 peut s'utiliser au quotidien ou le plus souvent possible.
Si tu ne seras pas (ou pas encore) à l'aise avec cette idée d'utiliser le n°3, par ex. au travail (parmi tes collègues) et/ou en sortie, ne l'utilises tout simplement pas; ou attends qu'il y ait davantage de SPA n°1 et n°2 affichés dans ton quartier (au fil des semaines ou des mois). L'objet du n°3 que l'on peut attacher est au choix, et ne doit pas forcément être le même que le n°3 des autres. On peut donc aussi bien utiliser le masque sanitaire, comme sur la photo, ou n'importe quel autre objet.
Si tu souhaites plus de discrétion, sois inventif ou créatif, le but n'étant pas que le SPA n°3 soit forcément visible de loin (ou attire l'attention); et encore moins qu'il transmette un message X ou Y : il ne s'agit pas de faire appel, ni de manifester, ni de représenter une idéologie, etc. Le but est seulement de pouvoir se reconnaitre, de servir de signe de reconnaissance (comme avec les SPA n°1 et n°2), parmi ceux qui en connaissent déjà la signification; c-à-d : "Je suis inscrit à la future Éco 3".
Cette étape est optionnelle, et se destine uniquement aux volontaires qui aimeraient contribuer à la création
d'une coordination locale. Une fois mise en place, ces derniers seront invités (en priorité) à faire partie de celle-ci.
Quand il est estimé qu'un minimum de 10% d'habitations affichent déjà le SPA n°1 dans un même quartier ou voisinage, tout volontaire (y habitant ou non) est invité à le notifier par e-mail, mais toujours à cette adresse générale (actuellement) :
Ce qu'il faut préciser dans l'e-mail
En sujet : indiques le code pays en deux lettres (ou le nom du pays en entier) suivi du code postal.
En message : indiques le nom des 3, 4, 5 ou 6 rues / avenues qui entourent la zone géographique choisie (sois libre d'en choisir les contours qui la délimitent, et qui formeraient par ex. un "triangle", un "carré" ou un "hexagone"), ainsi que ton estimation du % d'utilisation du SPA n°1 dans cette zone. Indiques par ex. "20%" si tu estimes que le SPA n°1 est utilisé à 20% sur les fenêtres. Au niveau des immeubles de plus de 3 étages, attention à bien respecter la règle au-delà de 3 étages : la totalité des SPA n°1 affichés aux fenêtres, peu importe le nombre, ne peut se compter que pour -1- seul SPA valide.
Si le SPA n°1 ne semblerait pas encore avoir atteint le seuil minimal des premiers 10%, n'envoies pas encore d'e-mail. Dans l'autre sens, il t'es toujours loisible d'envoyer un e-mail de temps à autres, ou chaque fois que l'utilisation estimée ou constatée augmenterait de 10% au minimum; c'est-à-dire en regard du dernier e-mail envoyé, ceci jusqu'à 60% maximum : envoies par exemple un e-mail après 10% estimés de SPA n°1, ensuite après 30%, et pourquoi pas encore après les 50%.
Quand la plate-forme de liaison sera mise en place, ce choix de notifier le taux de % par e-mail deviendra plus accessoire mais sera toujours acceptée (en guise de méthode complémentaire, ou si la plate-forme serait en maintenance, etc). Car il sera désormais possible de prendre des photos de SPA n°1 et de les téléverser directement (voir les photos ici plus bas).
Cette étape est également optionnelle, et se destine aux volontaires qui aimeraient informer (cette fois de manière visuelle) de l'étendue des SPA n°1 utilisés dans leur propre rue ou avenue exclusivement (et non plus dans une zone géographique au choix), après y avoir été invité uniquement - ce qui est possible après avoir déjà effectué l'étape 2/3. Une fois que tu auras envoyé par e-mail une ou plusieurs estimations en pourcentage (par exemple aux caps des 10%, 30% et 50%), il est possible que nous t'invitions à un certain moment de réaliser un cliché de plusieurs SPA n°1 déjà comptabilisés, mais cette fois-ci uniquement au niveau de ta rue ou avenue; sans ne plus considérer toute ta zone géographique initiale.
1) Pour l'option "Qui", sélectionnes "Autre cas".
2) Pour l'option "Quoi", sélectionnes "-- post spécial pour téléverser des photos".
3a) En bas de page, sélectionnes ta photo (et d'autres photos éventuelles prises à des rues adjacentes) en une seule fois, et cliques sur "Valider" pour envoyer. Ci-après, voici un exemple de photo (avec deux SPA n°1) avant qu'elle ne soit publiée.
3b) Lors de la publication, une bannière de signature est ajoutée automatiquement sur les côtés de la photo (la bannière montrée ici n'est qu'un exemple), et l'adresse "www" affichée sera celle pour accéder à la plate-forme. On pourra ensuite récupérer le lien de toute photo bannerisée, pour ensuite la publier n'importe où, c'est-à-dire avec l'adresse www incluse.
Si tu peux offrir une heure de ton temps minimum tous les mois (ou davantage si souhaité), tu peux aussi t'inscrire en rédigeant une simple annonce de quelques mots depuis le chan général; c-à-d sans devoir utiliser le formulaire.
Pour le respect de la vie privée, nous avons remplacé Telegram par Conversations. Eco3.top devient Eco3.cat également.
Une fois connecté, rédiges une annonce au format textuel (et non pas enregistrer un message vocal) en précisant :
Une fois l'Éco 3 démarrée, si tu auras prévu de mettre à disposition une ressource quelconque (naturelle ou matérielle), la coordination de ton groupe local se chargera de la répartition des ressources en commun. Tu peux naturellement choisir entre donner, partager ou prêter la ressource en question, en partie ou en totalité; avec si besoin des conditions à imposer (par ex. au niveau de l'accès ou de l'utilisation). Ton statut n'a pas d'importance, tu peux aussi bien être une entreprise, un particulier, un gérant, un responsable, un propriétaire voire un locataire de la ressource en question.
Tout Madissage se fait donc toujours selon tes conditions d'usage éventuelles, à préciser par e-mail (sur l'adresse affichée ici plus bas), et ce madissage démarre toujours de manière coordonnée avec d'autres ressources émanant d'autres Assorts (habitant une même localité ou grappe de communes). Uniquement de futurs volontaires actifs, étant déjà inscrits depuis le formulaire détaillé ou/et depuis la plate-forme (présentés au format audio ou vidéo) pourront accéder à ces ressources.
Les futurs volontaires actifs vont également démarrer entre eux de manière simultanée, en groupes et en tournantes, c-à-d à partir d'un futur mois X en commun; à condition que certaines ressources nécessaires (locales ou régionales) soient déjà disponibles (ou madissées) au départ. Mais avant ce futur mois X en commun, ils ne pourront bien sûr pas utiliser, ni même accéder aux ressources, ni connaître leur emplacement ou l'adresse correspondante; celle-ci restant naturellement privée, de même que pour l'identité des Assortiers à tout moment (avant et après le démarrage) qui madisseront ces ressources.
De plus, il n'y a que les candidatures de volontaires inscrits depuis le formulaire dédié (c'est-à-dire l'IPC) qui seront prises en considération pour accéder plus tard (éventuellement) aux ressources correspondantes, en fonction notamment du rôle ou du secteur choisi. En effet, l'IPC impose une série de questions à répondre, ce qui n'est pas le cas du channel express.
Tout profil de candidature inscrit depuis le formulaire sera donc vérifié / approuvé par un coordinateur local, avant que le candidat ne puisse (au démarrage coordonné de l'Éco 3) fournir, produire, transformer ou distribuer un produit ou service émanant (in)directement des ressources privées qui seront disponibles. Si besoin, et suivant les conditions de l'Assort ou/et des exigences propres à une coordination locale (pour une question de sécurité ou autre raison), il sera demandé à certains candidats de s'inscrire également depuis la plate-forme; afin de compléter leur inscription au format audio ou vidéo.
Pour nous contacter ou préciser quelle serait la ressource naturelle ou matérielle que tu pourrais mettre à disposition au démarrage de l'Éco 3 (dans ta localité ou région), il suffit d'envoyer un e-mail classique au départ. Ensuite, et si souhaité, nous pourrons te recontacter par un appel GSM/VoIP; dans ce cas il suffit de préciser un n° et des heures de préférence.
L'Éco 3, c'est un projet d'évolution majeure du système marchand. Y sont distingués les besoins premiers ou "vitaux" de tout le reste, c'est-à-dire les besoins plus secondaires et les envies accessoires. Quand il s'agit d'un besoin vital, il n'y a plus d'achat ou de facturation nécessaire. Dans les autres cas, tout devrait continuer de s'acheter ou se payer en euros, en monnaie locale, en crypto ou calithsar (une version éthique de la crypto-monnaie).
L'IPC se présente sous la forme d'un formulaire classique avec une série de questions optionnelles à répondre. C'est la méthode la plus complète ou détaillée pour s'inscrire, mais il faut prévoir 5 à 10 minutes. Elle est néanmoins conseillée (ou indispensable) si tu comptes par ex. offrir un service professionnel. Suivant les préférences et la compatibilité avec les différents appareils et navigateurs, ce formulaire est disponible en trois versions : compares simplement celle qui est la plus adaptée à ton affichage (sur petit ou grand écran), sinon choisis la version classique (IPC1.SITE).
L'IPE est le moyen d'inscription le plus rapide, et consiste à rédiger une simple annonce en une ou deux phrases. Il suffit d'installer une application, de rejoindre le canal (ou chan) général depuis le lien ou le QR-code fourni, et finalement de rédiger l'annonce (pour être validée ultérieurement).
La plate-forme est un projet d'outil dédié aux inscriptions à enregistrer au format audio ou vidéo (sans aucun texte). En fonction des préférences du candidat, et/ou suivant les demandes émises par une coordination locale ou un assortier, une annonce à publier sur la plate-forme sera nécessaire ou simplement utile. Toute inscription par le biais d'une annonce audio ou vidéo sera donc simplement unique, ou bien complémentaire à d'autres, par exemple avec l'IPC ou l'IPE. L'enregistrement lui-même sera diffusé à partir d'un site de stockage vidéo au choix, parmi ceux listés depuis cette page (en section "Stockage de vidéos"), par exemple, alors que youtube, facebook, twitter, etc... ne seront pas compatibles avec ces médiannonces.
Depuis le coin de l'écran, utilises les flèches de pagination (ou les flèches du clavier).
Utilises aussi la flèche du bas ou la barre d'espacement pour défiler plus de texte à la fois.
"Pour se mettre en marche, il suffit d'avoir 5% de réponses à ses questions. Les 95% restantes viennent le long du chemin. Ceux qui veulent 100% de réponses avant de partir vont rester sur place." - Mike Horn, aventurier suisse et sud-africain.
Avant qu'un démarrage local ou régional de l'Éco 3 ne soit envisagé, il est nécessaire qu'il y ait 1% d'inscriptions au minimum dans la commune ou une grappe de communes intéressée. Naturellement, pour atteindre ce 1% plus rapidement, il est suggéré de s'inscrire à l'Éco 3 et d'inviter ensuite des amis, des (anciens) collègues ou autres contacts en ligne à s'inscrire à leur tour. Cette invitation peut déjà se faire par e-mail ou message privé uniquement, jusqu'en mi-2025, ou en ligne et publiquement après ce délai; avec si souhaité un partenariat non marchand (basé sur le don partagé).
Pour avoir une idée de la vitesse des inscriptions potentielles, voici un listing de comptage qui permet d'évaluer combien il y aurait de personnes au total (chaque jour supplémentaire), quand chacun des inscrits arrive à intéresser quelqu'un d'autre à s'inscrire à son tour, le jour suivant.
Jour 1 = 1 inscription
Jour 2 = 2 inscriptions
Jour 3 = 4
Jour 4 = 8
Jour 5 = 16
Jour 6 = 32
Jour 7 = 64
Jour 8 = 128
Jour 9 = 256
Jour 10 = 512
Jour 11 = 1.024
Jour 12 = 2.048
Jour 13 = 4.096
Jour 14 = 8.192
Jour 15 = 16.384
Jour 16 = 32.768
Jour 17 = 65.536
Jour 18 = 131.072
Jour 19 = 262.144
Jour 20 = 524.288
Jour 21 = 1.048.576 (1 million)
Jour 22 = 2.097.152
Jour 23 = 4.194.304
Jour 24 = 8.388.608
Jour 25 = 16.777.216 (16 millions)
Jour 26 = 33.554.432
Jour 27 = 67.108.864 - soit quasiment 1% du Monde
Jour 28 = 134.217.728 - soit quasiment 2% du Monde
Jour 29 : 268.435.456
Jour 30 : 536.870.912
Jour 31 : 1.073.741.824 - soit 1/7 du Monde (lien démographie)
Naturellement, avec ce type de comptage idéal, il est supposé que chacun irait chaque fois contacter pour la première fois quelqu'un d'autre; sinon il faudrait (faire l'effort de) trouver une autre personne, quand celle choisie aurait déjà été informée auparavant (ou invitée à s'inscrire à l'Éco 3).
En à peine 3 semaines, et si chacun fait inscrire 1 autre personne à son tour au minimum le jour suivant, on peut donc voir qu'il y aurait déjà 1 million d'inscriptions. C'est notamment pour cette raison que nous estimons l'efficacité toute relative de la promotion classique publique via l'internet. Celle-ci est peut-être "quantitative" potentiellement, mais toujours moins qualitative, car on s'adresse la plupart du temps à 99,9% de personnes que l'on ne connait pas (ou pas suffisamment); et dont les inscriptions effectives seront anecdotiques. En moyenne, on peut estimer que sur 1.000 personnes informées sur l'existence d'un projet (via des groupes/réseaux, etc...), une seule va peut-être s'y intéresser davantage, et va peut-être s'y inscrire.
Il serait donc mieux de se distancier de ces groupes virtuels, et de promouvoir l'Éco 3 aux amis, aux collègues ou à son entourage; ou simplement à divers contacts en ligne mais en privé, c-à-d par e-mail ou messagerie, et pourquoi pas des groupes locaux associatifs où l'on serait déjà membre.
Dans tous les cas, veilles à respecter ce choix collectif de ne pas informer sur internet et publiquement, c-à-d sur aucun journal ou site web ou blog / forum ou autre; du moins pas avant la fin du décompte (en secondes) affiché en page d'accueil. Du contraire, il suffirait qu'une seule personne ne respecte pas ce choix (en informant déjà publiquement), et il sera toujours plus difficile d'envisager les dons partagés avec les futurs partenaires non marchands de l'Éco 3 (c-à-d à partir de la mi-2025). Ce partage pourrait également se voir annulé si nécessaire, avant même qu'il ne démarre.
Dès la mi-2025, il sera possible d'informer sur l'existence du projet via toute page internet, sur ton blog, en casting audio ou depuis ta chaîne vidéo, etc. Dans le cas de l'utilisation d'un code fédérateur ou CF (ou code partenaire), qu'il sera possible d'obtenir après avoir participé à un audio-meeting, tu recevras 50% sur les giftshared versés par ton audience; c-à-d par un transfert sur ton compte en début de chaque mois. Dès la mi-2025, tu pourras bien sûr également informer sur l'Éco 3 sans avoir besoin de participer à ces audio-meetings (et donc sans utiliser de CF).
Si tu n'êtes pas un auteur ou créateur de contenu ayant sa propre audience : veilles à dans ce cas privilégier le relais d'information traditionnel, en discutant autour de toi, sinon par téléphone ou internet, mais uniquement via l'e-mail ou la messagerie privée. Ne déposes pas de commentaire public fournissant l'adresse du site, ou un commentaire à son propos ou son existence, sinon invites seulement à te contacter par message privé si souhaité (il suffit d'une annonce imprécise ou d'évoquer par ex. un "projet sur l'économie"). Si tu reçois un message privé, demandes alors l'e-mail de la personne afin de lui communiquer l'adresse du site (par e-mail), ou donnes l'adresse directement si c'est l'un de tes contacts existants.
Avant de s'inscrire à un prochain
audio-meeting, les personnes qui gèrent un groupe / une page facebook en particulier sont invitées à créer d'abord un nouveau groupe sur XMPP (ou autre véritable alternative) voire Telegram, puis d'inviter leur audience FB à installer l'application XMPP choisie où sera créé ce nouveau groupe; afin d'y recevoir par ex. "de nouvelles infos sur un projet d'Économie" (sans donner encore de nom ou référence).
En effet, il n'est pas souhaité que l'existence du projet soit communiqué sur le réseau facebook (et autres réseaux de même nature), ni commenté, ni débattu à partir de celui-ci. Car ce réseau est depuis longtemps réputé faire de la censure de tout ce qui peut déranger, aussi bien quand il s'agit (par exemple) d'informations utiles pour la Société que d'informations bénéfiques pour se soigner d'une maladie avec des produits naturels, etc. Il suffit de faire une recherche avec les mots "facebook" et "censure" pour voir qu'il y a des centaines ou milliers de résultats (cliques pour le vérifier).
D'autre part, les membres du réseau FB ou d'autres ne sont pas (en majorité) le type de public souhaité à découvrir (et à s'inscrire dans) ce projet, à moins qu'ils soient en mesure de justement reconnaitre cette politique mercantile ou irresponsable de ces blocages et censures permanentes; bien réelles et parfois même abusives. Tu pourrais donc les inviter à installer une appli (au choix) utilisant ce même protocole XMPP (en priorité), sinon Telegram, et qui sera complémentaire ou dédié à fournir les détails sur ce projet, le nom exact, l'adresse du présent site web pour y accéder, etc.
C'est donc en dehors de facebook, mais aussi de whatsapp et messenger (en particulier) que tu pourras communiquer sur l'existence de l'Éco 3. Si tu gères une page ou un groupe facebook, après avoir participé à un audio-meeting (comme détaillé sur la page dédiée), il suffira dès lors d'inviter ton audience à "migrer" ailleurs; du moins pour ce type d'information plus exclusive, et d'informer uniquement ceux qui feront cette "migration". Il sera également possible, toujours à partir de la mi-2025, d'informer tes abonnés sans même participer à cet audio-meeting / sans code partenaire.
En cas d'intérêt pour une évolution de l'économie classique dans ta localité ou mieux, dans une grappe de communes limitrophes, il est suggéré d'envoyer un e-mail avant d'utiliser (ou de faire utiliser) le SPA. Tu seras ainsi déjà informé de combien de SPA sont utilisés dans celle-ci (ou dans un rayon de X km), et pourras également rejoindre ton groupe local XMPP de discussion si souhaité, par le biais d'un lien privé fourni en retour d'e-mail.
Il est aussi rappelé que le SPA est une méthode d'inscription qui n'est pas obligatoire, mais seulement nécessaire quand on ne peut (ou ne souhaite) pas s'inscrire d'une autre manière. Par contre, si l'on aimerait s'inscrire en tant que futur Actif ou Assort (par ex. via le formulaire ou le chan XMPP général), l'utilisation des SPA n'est pas compatible. Dans le cas où tu seras le premier à nous envoyer un e-mail pour ta commune / code postal, ce groupe XMPP sera d'ailleurs créé pour l'occasion, et toute autre personne qui nous enverra un e-mail pourra se joindre à ce groupe à son tour.
L'avantage du SPA est qu'il s'agit d'un moyen universel et symbolique pour favoriser la mise en réseau du projet d'Éco 3 dans une même commune, sans avoir besoin d'utiliser l'internet, excepté pour les tout premiers habitants (d'une nouvelle commune) qui découvriront les pages de ce site web. Une fois cette page de synthèse lue, on peut choisir d'informer par ex. son voisinage directement, c-à-d sur l'existence du projet d'Éco 3 et du SPA (sans avoir forcément de propre SPA utilisé); soit de façon indirecte (sans dialoguer), par le simple fait d'utiliser un SPA (et de le rendre déjà visible).
Pour informer sur le projet, si l'on choisit de converser avec d'autres habitants (par ex. les membres d'une asso locale), et si quelqu'un serait plutôt intéressé par l'utilisation d'un SPA (au lieu de s'inscrire en ligne); il est important de préciser que tout SPA ne s'utilise ou ne s'affiche pas n'importe quand, et qu'il y a des critères précis à respecter avant d'utiliser un premier SPA - pour en savoir plus, rends-toi à la section ci-après.
Dans le cas d'une "information indirecte" (avec le simple affichage de son propre SPA, sans chercher à dialoguer), il ne s'agit donc pas (ou rarement) de répondre à un inconnu qui demanderait la signification du SPA utilisé, mais surtout de pouvoir se reconnaitre, parmi ceux qui les utilisent déjà. En effet, le SPA sera toujours vierge de toute image ou information, bien qu'il pourrait davantage susciter la curiosité à force d'en voir toujours plus.
Quand peut-on utiliser le SPA n°1 : soit immédiatement (à laisser affiché en permanence 24/24h), soit après l'envoi d'un e-mail de premier contact (voir l'enveloppe affichée ici plus bas), ou encore après avoir participé à une séance de Q/R; dans le cas où tu aurais d'abord une question.
Quand peut-on utiliser le SPA n°2 : après avoir observé ou estimé, dans ta rue ou avenue, qu'il y aurait au moins 10% d'habitations qui utilisent déjà le SPA n°1. Si, par exemple, la vôtre serait constituée de 90 n° de logements ou habitations (tel que des studios, des maisons ou appartements), il faudra constater un minimum de 9 SPA n°1 qui soient déjà affichés.
Quand peut-on utiliser le SPA n°3 : il s'agit du même principe - après avoir fait le constat qu'il y a, dans une même rue ou avenue, au moins 10% de véhicules qui utilisent déjà le SPA n°2; par exemple en début mais surtout en fin de soirée (quand la plupart de ceux-ci sont déjà stationnés pour la nuit). Là également, le SPA n°3 peut s'utiliser au quotidien ou le plus souvent possible.
Depuis cet e-mail, indiques simplement :
* En sujet : "Eco3start" ou autre formulation ou sujet particulier.
* En sujet : Rédiges le message souhaité ou une première question, et précises ton code pays et code postal si tu comptes (faire) utiliser les SPA (et informer) localement. Tu recevras une réponse avec le statut des SPA déjà utilisés dans un rayon de X km autour de ta zone / code postal.
1) Recherches, télécharges "Conversations" (Jabber / XMPP) sur Google Play.
Il est indiqué un prix (3.99€), bien que ce soit déjà 100% gratuit et sans publicité.
2) Si tu n'as pas de compte Google, ou si la connexion du compte ne fonctionne pas,
une installation directe peut également se réaliser depuis l'adresse (www.) " MSGR . CAT "
3) Si "MSGR.TOP" ne fonctionne pas, cliques sur le 1er "Download APK" trouvé sur cette page :
https://f-droid.org/en/packages/eu.siacs.conversations
(Recherches la ligne "Download APK xx MiB PGP Signature", avec "arm64-v8a" ou "armeabi-v7a")
3bis) Pour les version classiques de bureau sur Windows, MacOS ou Linux, rends-toi sur Gajim.org
Tous les soirs, des séances en audio-meeting seront organisées. Les participants informés auront ensuite le choix de relayer l'information, sur l'existence-même du projet, hors ligne ou en ligne mais en privé.
Ces audios-meetings seront uniquement destinés aux personnes qui font partie d'un groupe local ou d'un collectif (au sens large), et où chacun vit dans la même commune. Il peut s'agir par ex. de contacts journaliers ou occasionnels auprès d'amis, de collègues ou certains clients, mais pas de contacts (uniquement) virtuels.
Une fois qu'un groupe aura participé à un audio-meeting, il sera possible à tout participant qui le souhaitera de relayer l'information sur l'existence du projet à un nouveau groupe local (par ex. des étudiants), mais toujours sans utiliser de connexion internet dans un premier temps (jusqu'en mi-2025); c-à-d en présentiel.
Si l'agenda n'est pas disponible : veilles à utiliser l'e-mail classique.
Pour s'inscrire à une prochaine séance, tu peux aussi contacter l'équipe de l'Éco 3 par e-mail classique.
Précises simplement quels jours et heures te conviennent (en général), et tu seras invité au prochain jour disponible, ceci toujours 24h à l'avance. Le maximum de participants connectés est de 25 à chaque session.
L'adresse de contact est Aconomia @ Vivaldi.net, ou cliques sur l'image pour envoyer un e-mail directement :
Le jour du rendez-vous, cliques sur le lien Jitsi Meet reçu dans l'e-mail 24 heures plus tôt. Comme il s'agit d'un audio-meeting, il est demandé à toujours désactiver l'image caméra, pour améliorer la qualité de connexion de chacun. Accessoirement, ceci permet de garder l'anonymat pour ceux qui le souhaiteraient pour raison x ou y.
* Une fois l'application téléchargée / installée, cliques sur "Rejoindre en tant qu'invité".
* Entres le nom du chan indiqué lors de la réservation ou confirmation par e-mail.
Nom valide actuel : "Eco30" ou "eco30"
* Cliques sur "Join in low bandwith mode" pour désactiver la vidéo.
Dans le cas d'un relais d'info par e-mail, il est nécessaire d'éviter de contacter des amis ou collègues utilisant GMAIL, mais aussi ceux étant chez un fournisseur e-mail de cette liste rouge; à moins de ne pas communiquer le nom du projet, ni l'adresse du présent site web dans l'e-mail. Sinon, une alternative serait de fournir dans cet e-mail un unique lien externe uniquement (par ex. "https://telegra.ph/Vers-une-%C3%A9volution-de-l%C3%A9conomie-10-26"), ou de juste inviter à se recontacter au téléphone ou à se voir physiquement.
Dans le cas d'un relais d'info par message direct, il est nécessaire de ne pas utiliser Whatsapp ou Messenger, mais plutôt de favoriser le protocole XMPP à partir de l'une de ces applications (au choix) compatible : bien entendu, il faudrait ensuite inviter tes contacts à installer la même application, et à se rechercher / s'ajouter en contact mutuellement, pour ensuite et finalement leur envoyer un message détaillant les informations sur le projet de l'Éco 3. Ton application XMPP sera également une nouvelle façon de communiquer librement, et d'une façon générale, avec tes contacts les plus importants. Car même Signal, Telegram et d'autres applis de messagerie sont autant surveillées qu'une boite e-mail chez Gmail, ou que les réseaux facebook, X/twitter, etc.
Si tu estimes que l'installation d'une appli supplémentaire (utilisant le protocole XMPP) serait contraignant, utilises alors une autre application que tu aurais déjà installée (par ex. Telegram), le principal étant d'éviter Messenger, Signal, Whatsapp, etc. pour seulement communiquer le nom du projet ou l'adresse du présent site web. Envoies par ex. un message public dans un canal, de nature vague ou imprécise (par exemple "découvres un projet sur l'évolution de l'économie"), et invites ceux qui seront intéressés à te recontacter par message privé, afin de leur communiquer finalement les détails nécessaires (nom du projet et adresse du site web).
Une fois terminé le chrono inversé en page d'accueil, les personnes ayant une audience en ligne pourront à leur tour accéder à nos audio-meetings de question/réponse. Il peut s'agir d'une entreprise qui aurait (ou non) un site web, d'un collectif ou d'un particulier qui publierait des articles ou diffuserait des vidéos, ou encore un gérant de communauté (par ex. via un groupe Telegram) ou de forum, un webmaster avec sa newsletter, etc.
En effet, il n'est pas souhaité qu'il y ait de communication publique avant cette date : ni au format textuel (avec un article ou commentaire), ni au format audio ou vidéo, afin de respecter les groupes qui s'engageront à faire ce type de promotion locale ou "traditionnelle" en priorité (jusqu'à cette date limite en mi-2025). En attendant, le relais d'information en ligne est bien sûr déjà possible de façon au moins privée, c'est-à-dire par e-mail ou par message direct (via messagerie, etc). Il faut alors veiller à préciser, à tes destinataires, que s'ils souhaitent relayer l'information à leur tour (sur l'existence du projet Éco 3) de le faire également de façon privée, etc...
Pour en savoir plus à propos des annonces publiques (dès la mi-2025), rends-toi sur cette page détaillée.
Après avoir participé à un audio-meeting, et si tu rechercheras ce type d'avantage, il sera possible de relayer l'information sur l'existence du projet et de recevoir un partage de 50% sur les giftshared reçus par l'équipe. Tout d'abord, tu recevras un code fédération (ou CF) par e-mail, à communiquer ensuite à ton audience et sous une forme au choix : par ex. en audio, en vidéo, dans une newsletter, dans ton groupe Telegram, etc...
Après avoir découvert le projet par ton biais, et choisi de le soutenir financièrement, le dotaliste sera invité à communiquer le CF qu'il a reçu de ta part (si ce n'est pas déjà automatisé); afin que l'équipe du projet sache te reconnaître en tant que fédérateur ou "partenaire de promotion" correspondant. Chaque début de mois, tu recevras alors la moitié de la somme dotalisée qui aura été comptabilisée sur les 30 jours précédents.
Via QRCD.TOP, télécharges cette application de QR-code sans publicité. Si tu avais déjà installé un appli avec pubs, ou qui ne fonctionne pas assez bien, tu peux scanner le code ci-dessus pour installer ce nouveau lecteur gratuit.
Voici un aperçu de la plate-forme destinée à l'organisation d'une grappe de communes ou d'une région.
Toute annonce qui sera publiée sur la plate-forme est potentielle et ne pourra engager son auteur. L'idée est simplement d'annoncer que l'on serait prêt à offrir tel ou tel service (durant son temps libre), ou que l'on serait prêt à madisser une ressource quelconque (matérielle ou naturelle); c'est-à-dire à partir d'un prochain mois X (régional) en commun; et si ce mois X serait effectivement annoncé puis démarré par une coordination locale.
Ainsi, tout ce qui est annoncé n'est jamais garanti d'être encore valide lors du démarrage, mais tout sera nécessairement re-validé (juste avant le démarrage du mois X en commun) par les coordinations, c'est-à-dire au niveau des services et ressources qui avaient déjà été annoncées.
Naturellement, toute annonce ne doit jamais être liée à des ventes, achats ou locations : il s'agira de compétences et ressources aconomiques, c'est-à-dire offertes ou madissées sans faire circuler de l'argent à aucun moment. Tout est donc organisé à l'avance, afin que rien ne coûte à personne.
Quelques exemples de ressources :
* Des machines, appareils, équipements, outillages
* Des espaces de travail, bureaux et salles de réunion
* Des terrains vierges, des terres cultivables ou vergers
* Des utilitaires, voitures, vélos classiques ou électriques
* Également, des bâtiments ou d'anciens commerces en faillite, dont les équipements ou locaux pourraient toujours se réutiliser dans un objectif non commercial : par exemple un local inutilisé pourrait désormais servir de point relais pour y effectuer des livraisons au niveau alimentaire (suite à une production issue de volontaires), un ancien bureau pourrait servir de local d'inscription ou de réunion (pour différents projets locaux), d'autres locaux pourraient encore servir à du stockage ou de l'entreposage (productions ou équipements), à l'organisation de gratiferias ou donneries, etc.
L'idée première de cet annuaire est de contacter un site web de ton choix (qu'il soit commercial ou non), parmi les quelques dizaines listés ci-après, pour informer une personne de l'existence de l'Éco 3; puis de nous référer simplement sa réaction (aura-t-elle été positive, neutre ou négative, etc).
Contactes l'un de ces sites par e-mail, puis transfères-nous leur e-mail de réponse (avec l'option "Transfert") sur Aconomia @ Vivaldi.Net
En cas de non réponse à ton e-mail, tu peux aussi nous le signaler (toujours à la même adresse). Dans ce cas, une mention "SR" (abrégé de "sans réaction" ou "sans réponse") est ajoutée, suivi du signe X en fin de ligne. Si par ex. le site web "Asso locale" ne te répondrait pas, la ligne sera modifiée en "Asso-locale (SRx1)", ensuite "Asso-locale (SRx2)"; etc... jusqu'à recevoir une réponse éventuelle (colorée alors en vert ou en rouge).
Depuis ton e-mail, annonces à la personne de contact du site web choisi (depuis cet annuaire ou sur base de tes sites favoris) qu'il existe un projet d'économie qui semblerait plus évoluée, où les besoins premiers ou "vitaux" pourront devenir accessibles de manière non payante (ou coopérative); en tout cas sans utiliser le mot "gratuit", celui-ci restant commercial ou non adapté au projet, et pouvant toujours susciter de la "méfiance"...
Invites cette personne (Mr/Mme...? Une équipe...? N'hésites pas à recopier le nom indiqué) à te répondre, et plus tard :
A) Transfères-nous l'e-mail reçu en réponse (en utilisant l'option "Transfert" ou "Forward")
Si cet e-mail est positif, nous lui fournirons l'adresse du présent site web (pour la première fois)
S'il est neutre, nous essayerons de l'intéresser davantage, suivant le contenu de ton e-mail initial
S'il est négatif, nous ignorons cet e-mail pour changer simplement la couleur de la ligne en rouge
OU...
B) Réponds toi-même à cet e-mail (si la réaction est positive), en fournissant l'adresse du présent site, ou seulement le nom du projet (c'est-à-dire "l'Éco 3"); quand tu estimes que la réaction n'est pas assez positive - la personne devra rechercher encore l'adresse du site par elle-même.
Si le site web que tu as choisi de contacter n'est pas listé dans cet annuaire, nous l'ajouterons après ton e-mail de retour.
Si ton e-mail ne reçoit pas de réponse, tu peux aussi nous le notifier par e-mail (en précisant qui ou quel site avais-tu tenté de contacter), dans ce cas nous ajouterons simplement la mention "(SRx1)", puis "(SRx2)", etc... en fin de ligne, chaque fois que nous serons notifiés de la sorte.
Dans tous les cas, il est demandé à ne PAS fournir le nom du projet et l'adresse du site au départ, c-à-d lors du 1er contact par e-mail. Ceci permet d'éviter toute considération de "spammeur" éventuelle, et de nuire potentiellement à l'image du projet. Il est également conseillé de parler du projet en connaissance de cause, par simple conviction ou véritable intérêt : avant d'envoyer ton e-mail, lis peut-être quelques pages du site et/ou inscris-toi à l'Éco 3. De cette manière, il sera toujours plus facile d'ajouter une touche personnelle, et donc susciter plus facilement une réponse.
RBE (en anglais)
TROM (en anglais)
EBR-T (en français)
Zeitgeist (en anglais)
Civilisation2 (en français)
Venus project (en anglais)
Notre futur (+ page d'infos)
La désargence (en français)
One small town (en anglais)
One community (en anglais)
Ubuntu (lien Faq en anglais)
Mocica (lien Faq en français)
Ukratio (lien Faq en français)
Paradism (lien Faq en français)
One Nation (+ lien Faq en français)
World charter (lien Faq en français)
New Earth project (+ lien Faq en anglais)
Forum international
Creative Society : un projet de civilisation vers une nouvelle étape d'évolution
Une vision de l'avenir
Earth 2050 : the future as seen through the eyes of futurologists and scientists
Projets monétaires alternatifs
Étude postmonétaire : par S. Augé
L'écosociétalisme : par A-J Holbecq
Revenu de base (initiative en Suisse)
Revenu de base (initiative en France)
Revenu de base (initiative au Canada)
BIEN network (réseau international - Suisse)
BIEN network (réseau international - Angleterre)
Associés pour l'Instauration du Revenu d'Existence (AIRE)
Salaire à vie : pour une société sans marchés financier, sans actionnaires et sans chômage (lien Faq)
Documentaires & projets
L'argent n'a plus cours : par Média Création Recherche (https://mediascreationrecherche.fr/films)
L'Art-Gens Libre : projet documentaire qui remet le système monétaire en question et parle d'autres monnaies
Atalk (android)
Siskin (i-phone)
Beagle : (i-phone + mac)
Blabber (android)
Quicksy (android)
Monal (i-phone + mac)
Stork (android + i-phone)
Xabber (android + online)
Moxxy : (android)
Gajim (windows)
(https://flathub.org/apps/org.gajim.Gajim)
Dino : (linux)
Kaidan (linux)
Libervia : (diverses plateformes)
(blog sur https://goffi.org)
(chatroom sur https://jabberfr.org/converse.js/libervia@chat.jabberfr.org)
=====> Conversations (android)
Il s'agit de l'application originale sélectionnée pour les groupes de discussion sur l'Éco 3, mais il est toujours possible d'utiliser ceux listés ci-dessus.
Projet Bluesky (suite au projet Beaker browser)
Astrachat (diverses plateformes : android + i-phone + windows + mac + linux)
Softwares et applications Pro utilisés par la Silesian University of Technology, la Tufts Medical Center, la Nasa, l'U.S. Army, l'US Marines Corps, le Ministry of Defence UK, le gouvernement du Canada et la République d'Argentine. Une entreprise peut utiliser Astrachat pour ses employés.
Converse (online)
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Sites XMPP pour spécialistes
Ejabberd : extensible realtime platform (non-Fediverse)
Gitea : lightweight DevOps platform
Mattermost : secure collaboration hub for technical teams
Movim : social platform shaped for your community
Prosody : communication server, easy to set up
Soapbox : powering the future of social media (Fediverse)
Snikket : start your own server
Isode : pro services for military and government
Xmpp-web : lightweight web chat client for Xmpp server
Xmpp domain : host a XMPP domain for business or family
JPM : your phone number on every device / cheogram
Daniel Gultsch : commercial products & services
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Depuis le site officiel
Depuis le site Pro 8x8
Autre serveur : Hadoly
Autre serveur : Chapril
Autre serveur : Debian
Autre serveur : Nomagic
Autre serveur : Rezopole
Autre serveur : Letsmeet
Article : pourquoi les réseaux décentralisés?
Cartographie de serveurs [ancien] : fediverse observer
Annuaire de serveurs & filtres de recherche : to the fediverse
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Micro-blogging : Misskey (depuis 2014)
Micro-blogging : Pleroma (depuis 2018)
Macro-blogging : Hubzilla (depuis 2015)
Macro-blogging : Friendica (depuis 2010)
Micro-blogging : Fosstodon (depuis 2016)
Micro-blogging : GNU social (depuis 2010)
Micro-blogging : Akkoma (aggrégateur Pleroma)
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Streaming vidéo : Owncast
(avec serveur de discussion)
Streaming audio : Castopod
Hosting vidéo : PeerTube (depuis 2015)
=> Voir une liste des instances ou créer la sienne
=> Utiliser le moteur de recherche Sepia
(recherche globale dans toutes les instances)
Hosting audio : Funkwhale (depuis 2015)
=> Voir une liste des instances ou créer la sienne
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Rédaction collaborative : Plume
Rédaction collaborative : Write freely
Partager des images/actus : Socialhome
Rassembler, organiser, partager : Mobilizon - informations
Rassembler, organiser, partager : Mobilizon - l'outil
Rassembler, organiser, partager : Mobilizon - search index
Partager des images : PixelFed (depuis 2018)
Réseau social optimisé pour le RaspberryPi : Bonfire
Lectures & opinions (du style GoodReads) : BookWyrm
Gancio : agendas pour évènements
Diaspora : site officiel du réseau social fédéré
Liste de noeuds disponible sur the-federation.info
Spritely : réseau social distribué (ou "réparti" en p2p)
Gab : réseau social fédéré (plusieurs fournisseurs tiers)
LearnAwesome : lectures & opinions (du style GoodReads)
Inventaire : prêter ou donner un livre, garder une trace, etc.
Olki : plate-forme d'échanges scientifiques (avec le Fediverse)
Lemmy : aggrégateur de liens (du style Reddit, Raddle, Lobste.rs)
Messagerie décentralisée Matrix (element.io) : instance Riot officiel
Messagerie décentralisée Matrix (element.io) : instance Riot Mozilla
Messagerie décentralisée Matrix (element.io) : instance Riot Gnome
Messagerie décentralisée Matrix (element.io) : instance Riot Nomagic
* TioTrom (site web de l'auteur)
* Trade-free (page de promotion)
* Trom news (articles & actualités)
* Media stuff (images de réflexion)
* Rss feeds (annuaire de sites web)
* Trom Jaro (Linux gratuit alternatif)
* Videoneat (films & documentaires)
* Free tools (outils en ligne et gratuits)
* Internet archive (quelques vidéos du site)
* Répertoire de sites web (classé par catégories)
* Websites network (les sites composant le réseau)
BrightU
Brighteon AI
Brighteon IO
Brighteon IO application (anti-censure)
Brighteon TV
Brighteon radio
Brighteon social
Brighteon books
Brighteon videos
BrighteonUniversity
NewsTarget (host of GGUF file)
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Health ranger
Natural news.com
Health ranger.com
Health ranger store.com
Natural news - audiobooks
Health ranger report on Brighteon
BrighteonTV : main channel of Brighteon
HealthRanger : blog de Mike Adams sur Bastyon
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CWC Labs
Food forensics
Cesium eliminator
---------------------------------------------------------------------------------------
M.A. on Rumble
M.A. on Apple podcasts
M.A. on Banned video
M.A. on Bitchute
M.A. on Clouthub
M.A. on Gettr
M.A. on Parler
M.A. on Twitter
M.A. on Rumble
M.A. on Substack
M.A. on Truth Social
------------------------------------------------------------------------
Odnoklassniki (russe)
VK / Vkontakte (russe)
Gettr (website + appli)
Parler (website + appli)
Minds (website + appli)
Spreely (website + appli)
Wego (avec posts audio)
Flote (contenu monétisé)
Anonup (patriot platform)
WT social (par Jimmy Wales)
Listen [voice] (requiert gmail)
Zone FR [ancien] (communauté)
ZeroNet [ancien] (bitcoin / bittorrent)
Horyou : réseau social avec Spotlight,
monnaie digitale d'inclusion économique
Nostr (censorship-resistant social media)
The Dots (professionnel de genre Linkedin)
MeWe (utilise le protocole Solid, par l'inventeur du
World Wide Web ou "www". / Interview en mai 2022)
Clyp-it (avec lien généré)
Speakpipe (avec lien généré)
Voicespice (avec lien généré)
Audio voice (sans lien généré)
Lingua recorder (sans lien généré)
IOtools recorder (sans lien généré)
Dictaphone audio (sans lien généré)
Rev voice recorder (sans lien généré)
Vocaroo (avec lien généré, style anime)
Online voice recorder (sans lien généré)
Coach voice (avec lien généré, au format wav)
Speech voice (sans lien généré, au format ogg)
Text2speech (sans lien généré, avec paramètres)
Resonate recorder (sans lien généré, au format wav)
H5P audio recorder (sans lien généré, au format wav)
Record online (avec lien généré, stocké sur CloudFront)
Ausha
Headliner
Transistor
Huffduffer
Podomatic
Audioboom
Blog talk radio
Wavve (avancé)
Anchor (spotify)
Send Visee
(+ lien source)
Docdroid (PDF) (en anglais)
Tribler (en anglais)
Volafile (en anglais)
Smash (en français)
Jirafeau (en français)
4shared (en français)
Send GB (en français)
Jumpshare (en anglais)
We transfer (en français)
Transfer now (en français)
Swiss transfer (en français)
Send anywhere (en anglais)
Sndup : stockage audio
Reverb chat : stockage audio
TwistedWave : stockage audio
Pic infini : stockage d'images
Postimage : stockage d'images
NixNet Upload : stockage d'images
Dlive
Vistia
TVS 24
Playeur
79 days
Onesvp
Rumble
Bitchute
ReInfo vf
BanTube
Howtube
UGETube
Restream
Brighteon
Youmaker
(Invidious)
Streamable
Banned video
Crowdbunker
LBRY / Odysee
Dulce revolutión
Imago / indexation
Depuis 2019/2020, il n'est plus assez réaliste ou raisonnable de compter sur les réseaux sociaux, ou sur un fournisseur commercial d'e-mails pour la confidentialité de communications plus "délicates" ou qui "dérangent" (ou qui sont porteuses d'espoir); tel que la promotion du projet d'Éco 3.
Non seulement certains fournisseurs de boite e-mail parcourent et enregistrent typiquement le contenu de tout message (ceci pour une large variété d'objectifs), mais ils concèdent également (la plupart du temps ou systèmatiquement) aux demandes hiérarchiques souhaitant limiter tes libertés numériques. Ils échouent donc à instaurer des politiques réellement strictes pour la vie privée des usagers, si tel serait (vraiment) leur objectif.
Leurs intérêts commerciaux seront toujours opposés à tout ce qui pourrait les gêner, notamment (et dans le cas nous intéressant) à certains espoirs d'évolution économique un peu "trop" évolutionnaires, même si ces derniers ne les "menaceraient" pas directement. La hiérarchie pratique le "full pipe monitoring", c'est-à-dire la surveillance généralisée d'une banque d'adresses IPs, mais font également une cartographie des associations, etc...
Ces procédés leur donnent par exemple la capacité de construire un plan détaillé de l'organisation des mouvements sociaux, mais également des informations précises sur des liens qui devraient être (selon eux) "perturbés" (s'ils ne sont pas directement censurés); ceci pour limiter fortement la portée de toute initiative positive ou encourageante, qui existe déjà ou même... qui serait à peine annoncée en tant que simple nouveau projet.
Voilà pourquoi, si tu fais le choix de nous contacter par e-mail, la toute 1ère réponse que tu va recevoir sera notre invitation à créer tout d'abord un nouveau compte e-mail (chez un fournisseur de liste "verte"); dans le cas où il sera estimé que ton fournisseur actuel ferait partie de cette liste "rouge", et que notre réponse à ta question serait un peu trop "sensible" pour être enregistrée par ces enfants qui n'auront toujours pas grandi.
(évites ou ignores autant que possible d'informer sur l'existence du projet à tes contacts inscrits chez ces fournisseurs)
- @aol
- @live
- @gmx
- @yahoo
- @icloud
- @yandex
- @hotmail
- @outlook
- @facebook
- @gmail ou @googlemail
- @une-banque
- @un-opérateur-telecom
- @un-fournisseur-internet
(en fonction des fournisseurs)
(informes sur l'existence du projet à tes contacts inscrits chez ces fournisseurs, éventuellement)
- @zoho
- @runbox
- @soverin
- @hushmail
- @privatemail
- Autre fournisseur payant
(informes en "toute confiance" sur l'existence du projet à tes contacts inscrits chez ces fournisseurs)
- @ProtonMail
- @TutaNota
- @MailFence
- @Posteo
- @Disroot
- @Dismail
- @MsgSafe
- @Mail2tor
- @SendInc
- @CTemplar
- @UnSeen
- @CripText
- Les @zaclys et autres alternatives
- Les noms de domaine propres ou privés,
ou n'étant pas liés à une chaîne commerciale.
(par ex. des .com / .net / .org / .info / .[code pays]...)
Dans tous les cas, et quel que soit le fournisseur e-mail utilisé, il est suggéré d'envoyer ses e-mails (ou de visiter des sites web en général) par le biais de TOR browser, un navigateur qui renforce la confidentialité (disponible sur PC/Mac et smartphone), ou d'utiliser le boîtier VPN de sécurité eniKma.
XMPP est un standard ouvert (protocole) de communication, typiquement utilisé pour la messagerie instantannée et les discussions en groupes. Tu as sûrement déjà utilisé XMPP si tu utilises WhatsApp, Fortnite, Zoom etc. Mais ce sont des réseaux fermés, où toutes tes données appartiennent à une seule entreprise et où les utilisateur·ices d'un service ne peuvent pas communiquer avec les utilisateur·ices d'un autre. Le protocole XMPP peut aussi être utilisé pour permettre aux utilisateur·ices de communiquer entre les fournisseurs de services (comme avec le mail ou Mastodon), et cette fédération ouverte est souvent appelée la fédération Jabber. Jabber/XMPP est également une communauté d'utilisateur·ices et développeur·euses conviviale, qui apprécient la liberté de communication et le respect de la vie privée. La majorité d'entre nous sont bénévoles, et tout le monde est le·a bienvenu pour rejoindre l'effort collectif.
La fédération Jabber/XMPP est un réseau décentralisé de serveurs qui communiquent les uns avec les autres. Cela signifie qu'il n'y a pas de point central de contrôle ou de défaillance, ce qui rend le réseau très résilient. Comme il n'y a aucun silo pour garder en otage tes données et contacts, l'enfermement propriétaire devient impossible. N'importe qui peut configurer son propre serveur et rejoindre le réseau, et tu peux, à partir de n'importe quel compte, immédiatement communiquer avec des millions d'utilisateur·ices à travers le monde.
Tout comme avec le mail, Jabber/XMPP n'est pas géré par une seule entreprise, il existe donc une variété de services et de clients, chacun répondant à des cas d'utilisation différents. JoinJabber.org a été créé pour faciliter la recherche du service et du client qui correspondent le mieux à ton cas d'utilisation. En tant que communauté indépendante gérée par des bénévoles, nous faisons nos recommandations sans influence des vendeurs commerciaux. Si notre site web/documentation ne t'aide pas (pour l'instant), nous t'encourageons à nous envoyer des critiques constructives afin que nous puissions les améliorer.
La communauté Jabber/XMPP est créée et gérée par des bénévoles enthousiastes sans but lucratif, même si certaines entreprises font du business avec. Le logiciel que nous recommandons est gratuit et open source avec des sources de financement transparentes. Des serveurs spécifiques peuvent porter atteinte à ta vie privée, cependant, ce n'est pas une pratique courante dans l'écosystème Jabber/XMPP, et nous faisons de notre mieux pour que les fournisseurs de services proposés sur joinjabber.org soient de bonne foi.
De plus, certains fournisseurs de services peuvent configurer des fonctionnalités pratiques que tu aimerais ou non. Par exemple, quicksy.im a été spécialement conçu pour permettre aux utilisateur·ices de s'inscrire avec leur numéro de téléphone, comme avec WhatsApp ou Signal. Si tu n'aimes pas ça, tu es libre d'utiliser n'importe quel autre fournisseur de services, et communiquer avec tes amis qui sont sur Quicksy. Enfin, lorsque toi ou ton collectif utilise tes propres serveurs Jabber/XMPP, c'est toi qui contrôles et décides ce qui est fait avec ces données.
C'est un sujet controversé mais il n'y a fondamentalement aucune différence autre que le nom que les personnes préfèrent utiliser. Traditionnellement, XMPP fait référence au protocole standard, tandis que Jabber désigne la fédération ouverte de serveurs parlant avec le protocole XMPP. Cependant, les deux peuvent être utilisés de manière interchangeable.
« Jabber » utilisé de manière commune ne doit pas être confondu avec la marque déposée "Jabber" appartenant à Cisco Systems, Inc. depuis au moins 2008. La marque déposée est quelque peu lié à XMPP en ce que les différents produits nommés Jabber chez Cisco sont basés sur XMPP, quoique généralement incompatible avec l'écosystème ouvert XMPP/Jabber.
Il y a deux types de chiffrement que nous supportons et promouvons :
* Sécurité du transport (chiffrement réseau)
* Chiffrement de bout-en-bout (chiffrement du contenu)
Les connections vers/depuis/entre les serveurs sont généralement sécurisées avec TLS, qui n'est pas parfait mais protège les utilisateur·ices et serveurs des attaques classiques sur le réseau. Des mécanismes de transport alternatifs pour le protocole XMPP comme les services Tor peuvent proposer une meilleure securité ou une sécurité supplémentaire.
Le chiffrement de bout-en-bout est supporté par plusieurs extensions, notamment le chiffrement OMEMO (derivé du protocole Signal) et le chiffrement PGP. Beaucoup de clients XMPP font d'OMEMO le choix par défaut et aussi facile à utiliser que possible sans compromettre ta sécurité. Cependant, ces implémentations n'ont pas fait l'objet d'un audit de sécurité. Si un audit de sécurité est obligatoire pour toi, merci de lire la FAQ de Sécurité(sur cette même page).
XMPP et Matrix sont deux protocoles sans liens mais avec des objectifs et propriétés similaires. Les deux sont fédérés. Aucun ne remplace l'autre et une bonne interopérabilité est un objectif des deux côtés. XMPP est la norme Internet officielle de longue date de l'IETF pour la messagerie instantannée, et permet à n'importe qui de contribuer et d'étendre les spécifications. Si tu n'es pas sûr s'il te faut utiliser Matrix ou XMPP (ou les deux), tu peux trouver une comparaison un peu biaisée des points forts de chaque solution à la question "Quelles différences y a-t-il entre XMPP et Matrix en détail?" sur cette même page.
Il existe un service Jabber/XMPP nommé Quicksy qui ne fait que ça. Cependant, c'est généralement considéré comme une fonctionnalité anti vie privée, car les numéros de téléphone sont facilement liés aux identifiants gouvernementaux dans la plupart des pays. De plus, les téléphones portables sont un puissant moyen de surveillance et d'attaques réelles contre les utilisateur·ices (comme le démontre Facebook, à plus d'une occasionn). Cependant, nous pensons qu'il est tout à fait normal que des personnes veuillent donner volontairement leur numéro de téléphone, du moment que le service ne porte pas atteinte à la vie privée de tes ami·es.
La réponse courte est oui. Il y a une dizaine d'années, les premières tentatives de conférence audio/vidéo étaient déjà prometteuses, mais au fil des ans, le système a été affiné. Les nouvelles spécifications basées sur la norme WebRTC sont solides, bien qu'elles ne soient pas encore largement implémentés sur les clients. La visioconférence nécessite beaucoup plus de ressources serveur et n'est pas largement prise en charge par tous les serveurs. Jitsi Meet est une solution libre très populaire basée sur XMPP qui peut être déployée pour la visioconférence. En fait, c'est la solution utilisée par la communauté matrix.
Beaucoup de personnes utilisent tous les jours XMPP sans s'en rendre compte ! XMPP est à la base de nombreuses plateformes de messagerie commerciale (comme WhatsApp et Zoom) et est largement utilisé dans l'industrie du jeu pour les applications multijoueurs. De nombreuses grandes entreprises et organisations l'utilisent également pour leur communication interne. Hélas, peu de ces cas d'usage sont ouverts à la fédération XMPP au sens large, et certains qui étaient ouverts par le passé ont décidé de fermer cette interopérabilité principalement pour des raisons de profit à court terme.
L'écosystème à but non lucratif Jabber/XMPP se développe de jour en jour, mais n'avait jusqu'à présent aucune plateforme communautaire pour promouvoir les cas d'usage à but non lucratif. C'est pourquoi nous avons créé le collectif JoinJabber : fournir des informations à jour aux nouvelles et nouveaux venus dans l'écosystème Jabber/XMPP.
XMPP/Jabber a été standardisé au début des années 2000 (il y a 20 ans) et certains services hébergés ont à peine quelques années de moins. Ils fonctionneront probablement encore dans une décennie. D'autres serveurs sont exploités par des associations à but non lucratif avec un modèle durable : associations de promotion des logiciels libres et de la vie privée (comme l'April, 5July et La Quadrature), fournisseurs d'accès Internet à but non lucratif (comme franciliens.net et ARN), associations dédiées à Jabber/XMPP (comme jabber.fr et TODO plein d'autres), ou cooperatives d'hébergement (comme disroot). Ces serveurs ont de bonnes chances de fonctionner encore dans dix ans.
D'autres serveurs gérés par des entreprises, des universités et des passionnés peuvent encore fonctionner dans une décennie car l'hébergement des services Jabber/XMPP nécessite très peu de ressources. Cependant, il n'y a aucun moyen de le savoir avec certitude, car leur modèle économique et leurs motivations peuvent ne pas être alignés avec celles de leurs utilisateur·ices. Malgré cela, il est courant dans l'écosystème Jabber/XMPP qu'un·e opérateur·ice cessant ses activités prévienne ses utilisateur·ices longtemps à l'avance (car il n'y a aucune motivation commerciale à ne pas le faire), afin qu'iels aient le temps de migrer vers un autre serveur.
L'hébergement de services Jabber/XMPP n'est pas compliqué pour les administrateur·ices système, donc l'option la plus durable peut être de créer ton propre serveur. Si tu es membre d'une association à but non lucratif, d'une coopérative ou d'une autre entité collective avec une équipe d'administrateur·ices système dédiée, envisages d'avoir ton propre serveur. Si tes services sont déjà gérés par une entité d'hébergement tiers et que tu as confiance dans le fait qu'ils continueront à fonctionner pendant longtemps, tu peux leur demander d'héberger pour toi un service Jabber/XMPP, en plus des habituels services de Web/mail/DNS.
XMPP est conçu pour être facilement extensible et a évolué ces dernières années pour devenir un écosystème moderne de messagerie instantannée. Si tu as de mauvais souvenirs d'il y a dix ans, tu devrais réessayer. Certains vieux clients n'ont pas toutes les fonctionnalités que l'on pourrait attendre d'une messagerie moderne, mais ceux annoncés sur notre page d'accueil devraient être satisfaisants. Dites-le nous si ce n'est pas le cas.
De plus, XMPP étant un protocole standard, toutes les propositions sont examinées et évoluent publiquement, principalement sur les listes mail et le site XMPP Standards Foundation. Cela peut sembler freiner l'innovation, mais c'est en fait tout le contraire. Le processus de spécification, aussi lourd soit-il, n'empêche pas les développeur·euses d'étendre les fonctionnalités existantes ou d'en implémenter de nouvelles si une nouvelle spécification n'est pas (encore) approuvée. Cela aide simplement les autres développeur·euses à se mettre à niveau s'iels le souhaitent et quand iels le souhaitent.
C'est une comparaison quelque peu subjective (sens-toi libre de ne pas y adhérer).
Jabber/XMPP :
* Bien établi et stable
* De nombreux clients sur la plupart des plateformes, certains avec un ensemble de fonctionnalités modernes, d'autres moins
* Un écosystème dédié, principalement à but non lucratif, tant pour les clients que pour les serveurs
* Extensible pour gérer de nombreux utilisateur·ices avec peu de ressources côté serveur (penses Raspberry Pi)
Fonctionne bien avec Tor et d'autres proxies pour le respect de la vie privée
* Les salons de discussion et les serveurs minimisent le partage de métadonnées, ce qui le rend plus respectueux de la vie privée, en particulier si tu utilises ton propre serveur XMPP
* Bien que des passerelles vers d'autres systèmes de messagerie instantanée soit disponible, les efforts ont été réduits ces dernières années
a accumulé une certaine dette technique au fil des ans
Matrix :
* "Element" (le client web officiel de Matrix), a une interface et une expérience utilisateur modernes
* Les salons de discussion sont résistants à la censure, car ils ne sont pas sur un seul serveur
* Des financements/ressources dédiés pour faire progresser l'écosystème plus rapidement
* Principalement développé par une société à but lucratif basée au Royaume-Uni
* Une implémentation de référence (Synapse) lourde en terme de ressources serveur, ce qui le rend difficile/coûteux à auto-héberger
* Un réseau fédéré relativement centralisé, avec (au moins par défaut) des services d'identité centralisés
* Un engagement pour le pair-à-pair (moins avancé dans l'écosystème XMPP)
* Accent mis sur les passerelles vers d'autres systèmes de messagerie instantanée, créées par les principaux développeur·euses
* A une base de code encore assez jeune et en grande partie expérimentale
Comme tu peux le voir, les deux protocoles ont leurs forces et leurs faiblesses, mais ils fonctionnent sur des principes similaires. En théorie, il aurait été possible (et plus simple) de construire le protocole Matrix au-dessus de XMPP pour éviter de fragmenter l'écosystème. Pourquoi cela n'a pas été fait est une bonne question, mais le fait est que nous avons maintenant deux protocoles/écosystèmes avec des objectifs similaires, et nous devrions essayer de mettre nos égos de côté et travailler pour l'interopérabilité, au profit des utilisateur·ices.
Quel que soit le niveau de confiance que tu accordes à ton opérateur·ice de serveur, tu peux prendre des mesures supplémentaires pour protéger ta vie privée. Par exemple, accéder au serveur via Tor ou un VPN protégera ta géolocalisation de ton serveur ou de tout observateur entre les deux. De plus, le chiffrement de tes messages avec OMEMO ou PGP protégera le contenu de tes communications de ton serveur, et du serveur de ton destinataire.
Un serveur malveillant est un gros problème, comme avec d'autres réseaux fédérés (comme le Fédiverse ou le mail). Un serveur malveillant peut :
* Lire tes messages non-chiffrés
* Voir la liste de tes contacts et groupes de discussion (et autres groupes/communautés)
* Lire l'historique de tes précédents messages reçus/envoyés (si l'archivage est activé sur le serveur, et souvent uniquement pour une certaine durée), et lire tes nouveaux messages
* T'empêcher de recevoir ou envoyer des messages
* Envoyer des messages à d'autres serveurs/utilisateur·ices en se faisant passer pour toi
Cette liste peut sembler effrayante au premier abord, mais ce modèle de sécurité est le même dans la plupart des réseaux fédérés. Le concept de réseaux fédérés est qu'un serveur est responsable de nombreux utilisateur·ices et agit en leur nom du point de vue des autres utilisateur·ices.
Notes qu'un serveur malveillant ne signifie pas nécessairement un·e opérateur·ice de serveur malveillant. Les serveurs sont compromis et c'est pourquoi nous promouvons également de bonnes pratiques de sécurité pour les serveurs.
Si ton serveur n'est pas compromis, tu dois quand même savoir que :
* Le serveur de ton correspondant·e peut être compromis, auquel cas tes communications non chiffrées avec ce·tte correspondant·e pourraient toujours être inspectées/modifiées/bloquées
* Certains services publics (comme les salons de discussion) publient l'adresse Jabber de chaque membre ; dans ce cas, tu pourrais recevoir des messages non sollicités d'autres utilisateur·ices même après avoir quitté le salon de discussion (dans les salons pseudonymisés, les autres utilisateur·ices ne peuvent te contacter que lorsque tu es dans le salon)
* Les services publics pseudonymisés révéleront toujours ton adresse Jabber à leurs opérateur·ices et administrateur·ices ; de plus, les serveurs implémentant les occupant-id (XEP-0421) associeront un identifiant unique par salon à ton adresse, même si tu te connectes sous un pseudonyme différent, afin que d'autres utilisateur·ices puissent te reconnaître (mais pas t'identifier) ; si tu souhaites te protéger contre ça, tu peux créer un autre compte Jabber/XMPP pour interagir avec ces services.
* L'utilisation d'images d'avatar vcard peut t'identifier à travers de multiples discussions de groupe pseudonymisés même si tu utilises des noms différents dans chacun d'eux
* La plupart des clients publient des informations de présence (messages de status en ligne, indisponible) par défaut, qui peut être utilisé pour corréler tes différentes identités (ex. qui passe en ligne/hors ligne au même moment) ou espionner ton emploi du temps ; cela peut être facilement désactivé dans la plupart des clients Jabber/XMPP, alors n'hésites pas à dire aux développeur·euses de tes clients que la confidentialité devrait être la valeur par défaut !
* Un·e observateur·ice passif sur le réseau peut enregistrer l'activité du réseau entre toi et ton fournisseur de services, et tenter de corréler ton activité réseau avec ton identité pseudonyme
* Un·e observateur·ice passif sur le réseau peut découvrir que tu te connectes à un fournisseur de services spécifique en espionnant tes requêtes DNS et/ou les en-têtes TLS SNI
* Un·e attaquant·e actif sur le réseau peut essayer :
- Une attaque par repli pour forcer des communications moins sécurisées avec ton fournisseur de services
- D'usurper l'identité de ton fournisseur de services, avec un certificat TLS approuvé par une Autorité de Certification connue
* Ton client Jabber/XMPP peut stocker certaines informations non chiffrées sur ton système, comme ton nom d'utilisateur/mot de passe ou un historique de tes messages ; la plupart des clients peuvent être configurés pour éviter cela
Si tu participes à une dissidence politique pour le changement social, tu peux envisager d'ouvrir un compte chez un hébergeur auto-organisé et pro-militants. Ceux-ci ignoreront généralement les demandes légales étrangères de divulguer tes données, mais sois conscient·e qu'ils peuvent toujours être contraints par leurs autorités locales de dénoncer les utilisateur·ices. De plus, tu dois être conscient·e que les serveurs radicaux favorisent la sécurité des luttes sociales, mais banniront activement les sympathisants fascistes, les crypto-escrocs et autres utilisateur·ices ayant des comportements préjudiciables pour leurs communautés. Script kiddies du monde entier, veilles à gérer tes propres serveurs, tu apprendras peut-être une chose ou deux.
Lorsque tu utilises un fournisseur de services à but non lucratif qui ne prend pas de mesures supplémentaires pour protéger la vie privée de ses utilisateur·ices, veilles à garder à l'esprit qu'ils sont généralement gérés par de petites communautés, qui peuvent choisir de collaborer avec les forces de l'ordre car ils n'ont peut-être pas les ressources nécessaires pour se battre devant les tribunaux et fournir de nouveaux serveurs en cas de saisie de matériel.
Enfin, il peut y avoir des avantages à avoir un compte sur un serveur populaire. Selon le modèle de menace, un compte sur un grand serveur populaire peut aider à masquer tes métadonnées dans les masses de connexions vers/depuis ce serveur.
La plupart de l'écosystème Jabber/XMPP n'a pas été audité pour la sécurité. Les discussions chiffrés par OMEMO sur Conversation ont été auditées en 2016. Côté serveur, prosody et ejabberd n'ont pas d'audit de sécurité publique disponible, mais ont très peu de vulnérabilités (à part les vecteurs de DOS) trouvées au fil des ans (ejabberd, prosody).
Si un audit de sécurité est important pour toi, n'hésites pas à fournir ou à financer des audits de sécurité pour des parties de l'écosystème. Notamment, certains développeurs du serveur prosody ont exprimé le souhait d'être audités. Si un audit de sécurité complet est une exigence pour toi, et que tu n'as pas les compétences/ressources pour y contribuer, veilles à envisager d'utiliser des alternatives à l'écosystème Jabber/XMPP comme Signal (dernier audit en 2017), Briar (dernier audit en 2017) ou Threema (dernier audit en 2020).
L'écosystème XMPP/Jabber est développé et géré par un réseau mondial de bénévoles et de petites organisations, bien qu'il existe également de grandes multinationales et des gouvernements qui en dépendent. Au moment d'écrire ces lignes, la plupart des bénévoles de l'écosystème XMPP libre résident en Europe centrale, mais il y a des contributeur·ices du monde entier. Bien qu'il soit hautement improbable qu'un gouvernement bloque l'ensemble du protocole XMPP (qui est utilisé pour beaucoup de choses), il est tout à fait possible qu'ils bloquent des serveurs spécifiques, ou bloquent les connexions des clients vers des serveurs étrangers, comme c'est le cas de nombreux services passant par le Grand Pare-feu de Chine par exemple.
Cependant, même s'il est peu probable que Jabber/XMPP soit bloqué par ton gouvernement, il est tout à fait possible qu'ils surveillent et enregistrent tes connexions, qui sont des informations qui peuvent être utilisées contre toi.
Dans les cas les plus extrêmes, il est possible pour un opérateur de réseau (ou un ordre gouvernemental) de bloquer entièrement le réseau Jabber/XMPP. Dans ce cas, utiliser des mécanismes de contournement de la censure comme Tor peut t'aider à rester en contact. Cependant, saches que le contournement de la censure gouvernementale peut être une infraction pénale là où tu résides et que tu pourrais avoir des problèmes avec tes autorités locales si elles le découvre.
* Les "Passerelles" ou "transports" permettent aux utilisateur·ices de se connecter à d'autres réseaux (IRC, Matrix…) comme s'iels y étaient connectés directement; la passerelle créera une session utilisateur sur le réseau distant via une méthode nommée "marionnette" ;
* Les "Ponts" connectent les espaces collectifs (comme des salons) entre les réseaux sans intervention des utilisateur·ices ; ils peuvent relayer les messages à travers un utilisateur dédié (robot de relais) ou avec des "marionnettes" des utilisateur·ices sur les réseaux distants. Certains réseaux distants permettent également au robot de relais de changer temporairement de nom, ce qui est nommé "imitation d'utilisateur·ice".
Les termes passerelle et ponts sont parfois utilisés de manière interchangeable. Par exemple, sur le réseau Matrix les deux sont nommés "ponts" mais une distinction est faite entre les salons "portail" (= avec passerelle) et "tuyau" (= avec pont).
* En raison de la nature souvent rétro-conçue de ces systèmes, ils sont susceptibles de tomber en panne et enfreignent généralement les conditions d'utilisation, en particulier sur des réseaux commerciaux comme Discord ;
* En raison des problèmes de liaison des différentes fonctionnalités des protocoles, la convivialité est presque toujours dégradée des deux côtés ;
* Certains réseaux bannissent les passerelles accessibles au public car elles sont facilement exploitées par les spammeurs et techniquement difficiles à différencier des robots de spam automatisé.
* En raison de l'exposition des messages des utilisateur·ices sur des réseaux externes, la vie privée des utilisateur·ices n'est généralement pas préservée et il est rarement possible d'obtenir leur consentement ;
* Les passerelles et ponts malveillants peuvent surveiller l'intégralité des messages qui les traversent, car le chiffrement du réseau (TLS) s'interrompt des deux côtés sur la passerelle elle-même ;
* Les informations d'identification (comme les mots de passe) utilisées par les passerelles pour se connecter sont parfois stockées sur le serveur de la passerelle ; pour les systèmes sans mot de passe en particulier, comme Telegram, il peut également y avoir un risque de prise de contrôle permanente du compte lors de l'utilisation de passerelles publiques. La Double authentification devrait être utilisée pour de tels cas ;
* Certaines passerelles exposent publiquement le JID de l'utilisateur sur d'autres réseaux, parfois publiquement, contrairement à la façon dont la plupart des services XMPP fonctionnent (l'administrateur·ice d'un salon XMPP peut toujours voir les JID des utilisateur·ices, mais généralement les utilisateur·ices normaux ne peuvent pas); ces informations sont exposées au réseau distant par la passerelle pour la modération (faire la différence entre les utilisateur·ices) ;
* Les ponts imitant des utilisateur·ices peuvent facilement être utilisés de manière abusive pour se faire passer pour des utilisateur·ices.
* Si tu es l'invité·e, tu dois respecter les règles de l'hôte. Donc si par exemple tu utilises une passerelle XMPP -> IRC, tu dois respecter les conventions d'IRC. Mais si tu utilises une passerelle IRC -> XMPP, tu dois respecter les conventions XMPP ;
* Essaies d'éviter d'utiliser des fonctionnalités qui ne marchent pas (réactions, réponses dans un thread etc.) ou marchent fortement dégradée (par exemple les citations) à travers les passerelles et ponts ;
* Avant de configurer un pont ou une passerelle, demandes poliment à l'opérateur·ice du salon ou au propriétaire du service si cela est autorisé (mais dans le cas de réseaux commerciaux, cela pourrait être impossible) ;
* Dans la plupart des cas, les passerelles et les ponts ne fonctionnent de manière fiable que lorsque tu es l'opérateur·ice de service des deux réseaux.
Oui, un seul serveur Jabber/XMPP peut facilement servir plusieurs domaines (hôtes virtuels) et il existe des projets qui offrent des services d'alias de domaine similaires à la façon dont certains fournisseurs de messagerie le font. Nous pouvons annoncer ces fournisseurs de services dans la section Collectif de notre documentation.
Non, les serveurs Jabber/XMPP sont extrêmement économes en ressources. Le VPS de niveau le plus bas d'un fournisseur d'hébergement ou un ordinateur monocarte ARM bon marché comme le Raspberry Pi peut facilement héberger des centaines, voire des milliers d'utilisateur·ices simultanément.
Oui, en fait c'est un cas d'utilisation très courant. En raison de la nature fédérée du réseau, tu seras toujours en mesure de communiquer avec toute personne utilisant Jabber/XMPP et tu pourras aider tes amis et ta famille moins avertis en matière de technologie à profiter d'un système de messagerie instantanée réellement respectueux de la vie privée.
Si tu recherches une distribution Jabber/XMPP complète (client et serveur) pour héberger un petit serveur entre personnes de confiance, jettes un œil au projet Skinnet. Le serveur Snikket offre directement la possibilité aux utilisateur·ices existant·es d'inviter de nouveaux utilisateurs à rejoindre ton serveur sans ouvrir les inscriptions à toute la planète.
Désolé, ce n'est généralement pas possible, car les serveurs Jabber/XMPP doivent fonctionner en continu, ce qui est empêché par la plupart des fournisseurs d'hébergement mutualisé (qui s'attendent à ce que les applications PHP ne soient utilisées que pour servir des sites Web). C'est en partie la raison pour laquelle il n'y a pas de serveurs XMPP modernes écrits en PHP même si en théorie il est possible d'en écrire un en PHP.
L'hébergement de services Internet s'accompagne d'une certaine responsabilité et d'obligations légales. Tu dois soigneusement déterminer si tu souhaites ouvrir ton serveur à des étrangers que personne autour de toi ne peut contrôler et qui pourraient ne pas partager certains de tes principes. Les inscriptions ouvertes (en particulier les "inscriptions externes") peuvent être exploitées par les spammeurs. Si ton serveur est exploité par des spammeurs, il est possible que d'autres serveurs bloquent les communications avec ton serveur.
Cependant, étant donné la nature fédérée de Jabber/XMPP, il n'y a rien de mal à empêcher de parfaits inconnus à créer des comptes sur ton serveur sans ton accord, car ils pourront créer un compte ailleurs et communiquer avec tes utilisateur·ices. À titre intermédiaire, tu peux envisager de mettre en place des inscriptions basées sur des invitations. Pour les discussions multi-utilisateur·ices, tu peux envisager d'activer les connexions anonymes afin que les utilisateur·ices qui n'ont pas (encore) de compte puissent rejoindre la conversation.
Enfin, gérer un serveur ouvert est vraiment cool. Si tu souhaites le faire, veuilles à consulter quelques guides sur la gestion du spam.
Oui, il est possible de configurer un serveur XMPP en tant que service Tor. Nous proposons un court tutoriel d'installation sur le site.
Que tu sois au service d'utilisateur·ices de l'Union européenne ou non, tu dois être conscient·e des exigences de protection des données du RGPD, parce qu'ils sont de bons conseils pour tout type de service. Des réglementations plus spécifiques peuvent s'appliquer en fonction de l'endroit où le serveur est hébergé et du pays de résidence de l'administrateur·ice système. Nous ne fournissons actuellement pas de conseils plus spécifiques dans cette FAQ, bien que les contributions soient les bienvenues.
Contrairement aux services à but lucratif, nous pensons que l'hébergement d'un serveur XMPP ne devrait, de préférence, pas être un objectif en soi. Les services / outils ont tendance à être plus durables s'ils répondent à un besoin ou à une communauté spécifique plutôt qu'à un public général non spécifique. Gardes aussi à l'esprit qu'il est toujours préférable d'avoir plus d'un·e administrateur·ice du service, de sorte qu'au cas où quelque chose t'arriverait, quelqu'un d'autre puisse facilement prendre le relais.
L'anovi est un projet de type Calithsar, ou "Crypto-argent libre, éthique et secondaire". Cet acronyme fait référence au terme de Catharsis (du grec ancien "Katharsis"), dont la signification était de pouvoir séparer le bon grain de l'ivraie, ou de purger ou purifier. Car il s'agit également, pour l'Anovi, de séparer le bon et le mauvais usage de l'argent. Le Catharsis de la Tragédie (un genre théâtral) est donc transposé ici au Calithsar de l'Économie.
Le but est de pouvoir distinguer (ou séparer) la vente de produits ou services vitaux (ce qui est toujours peu moral ou non éthique) avec ceux qui ne le sont pas (ce qui est toujours plus adéquat ou acceptable), c'est-à-dire en utilisant désormais l'argent de façon plus logique ou adaptée; sur base de la nature vitale ou non vitale du produit ou service que l'on souhaitera vendre aux personnes inscrites à l'Éco 3 (les volontaires, les adhérents, etc).
Si l'euro serait amené à disparaitre, ou s'il était "converti en euro numérique" en 2024 (il s'agit d'un projet annoncé comme étant plus "moderne"), il sera prévu d'activer l'accès et l'utilisation de l'Anovi pour lui succéder. Mais avant cela, il y a deux autres conditions :
- Le système de l'Anovi sera déjà techniquement au point (c-à-d après les tests, et avant utilisation à grande échelle)
- Dans une même zone géographique ou région donnée, l'Éco 3 est déjà une réalité du quotidien, et non plus un projet
Cet argent utilisera le sigle "Æ", qui est l'abrégé d'Argent Éthique, signifiant que tout ce qui est vital ne doit plus être marchandé. Par exemple, un service ou produit secondaire pourra être affiché au prix de "Æ15" et se prononcera "15 Anovi". Cet argent étant de nature éthique, il ne pourra donc jamais s'utiliser que pour échanger des produits ou services non-vitaux (les besoins secondaires, etc), l'Anovi étant l'acronyme d'Argent non vital.
En attendant de pouvoir un jour vendre ou acheter en Æ (après son développement terminé ou mature), les personnes déjà inscrites au projet de l'Éco 3 peuvent naturellement continuer d'utiliser leurs euros de façon habituelle, c-à-d pour acheter ou payer tout ce qu'elles veulent, autant ce qui est vital que non vital. Mais une fois l'Éco 3 démarrée, celles-ci ne pourront plus (au sens moral ou éthique) faire usage des euros que pour acheter ou payer ce qui est non vital uniquement, puisque les différents besoins vitaux seront dorénavant assurés en accès 100% non payant (ou "gratuit").
Enfin, si un jour l'euro classique serait amené à disparaitre (ou ne pourrait plus être utilisé classiquement), les utilisateurs (inscrits ou actifs) à l'Éco 3 pourront commencer à utiliser leurs Anovi - que ce soit de façon immédiate ou ultérieure. Ils pourront échanger des produits ou services non vitaux, pour gagner des Anovi, mais aussi en recevoir sans rien faire; même quand ils n'ont pas de produit ou service à vendre pour en gagner davantage.
Tant que l'Éco 3 n'est pas démarrée, il n'y a pas de vente ou d'achat possible en Anovi (Æ).
Si l'Éco 3 démarre, mais que l'euro classique existe toujours, l'Anovi n'est pas encore utilisable.
(par contre, la vente ou l'achat de services/produits vitaux sera déjà supprimée pour les inscrits)
Si l'Éco 3 démarre, ET si l'euro classique n'existe plus (ou change de système), l'Anovi peut s'utiliser.
(on peut alors acheter ou vendre tout ce qui est secondaire ou accessoire en Æ, en magasin ou en ligne)
Une fois que le développement de l'Anovi est mis au point et opérationnel, les personnes inscrites à l'Éco 3 depuis le formulaire (ou/et la plate-forme, éventuellement) recevront chaque jour des unités sans rien faire (c'est-à-dire environ Æ10/jour, soit environ Æ300/mois), que ce soit avant ou après la fin éventuelle de l'euro; ou sa conversion numérique annoncée. L'expression de personne inscrite est un terme général qui désigne :
- Les volontaires (Actifs ou Assorts) de l'Éco 3
- Les "simples" adhérents (non-actifs) avec leurs SPA
- Les contributeurs et partenaires non marchands, etc...
Une fois l'Éco 3 démarrée localement (ou dans une grappe de communes), il sera bien sûr possible de gagner des Anovi plus rapidement par la vente de produits ou services, mais toujours de nature secondaire ou secondaire. Sinon, et sans rien vendre, on recevra toujours le minimum (Æ10 / jour).
En parallèle à ce principe d'Éco 3 (destiné à toute région ou pays), nous avons souhaité mettre en place du crypto-argent qui ne pourra donc s'utiliser que pour échanger tout ce qui n'est pas vital, c'est-à-dire les services et produits secondaires ou accessoires (comme déjà précisé plus haut).
Il faut savoir qu'il existait déjà une "monnaie libre", et similaire, sur laquelle s'est grandement inspiré le projet de l'Anovi :
Une rencontre sur la "monnaie libre" : un témoignage de 25 minutes
Par contre, nous sommes tout à fait opposés au principe de pouvoir également acheter, payer, vendre, louer tout ce qui est vital; en particulier de l'eau, de l'énergie, de l'alimentation ou des soins de santé naturels; mais aussi un terrain cultivable ou une habitation qui ne devrait pas se louer.
En effet, il serait logique et naturel de pouvoir cesser l'usage de tout moyen de paiement (que ce soit l'euro, le troc ou l'échange) qui servirait encore de condition (ou de "chantage") monétaire à l'utilisation de tout ce qui est essentiel ou "fondamental" pour la vie de l'être humain. L'argent ne doit rester qu'un outil de motivation créative, un moyen de favoriser par exemple des innovations ou des inventions, mais qui sont accessoires à la Vie.
Si l'Éco 3 peut démarrer, c'est-à-dire avec un accès non payant (ou coopératif) aux besoins vitaux déjà mis en place, il sera donc plus facile d'utiliser l'Anovi dans ce climat éthique déjà instauré au départ. C'est d'ailleurs (et selon nous) la seule manière de pouvoir inaugurer sans "risque" ce projet de Calithsar, sous peine de voir émerger une fois de plus les mêmes dérives que celles déjà subies par les devises monétaires classiques (l'euro, le dollar, etc). Voilà pourquoi cette "monnaie libre" G1 n'est pas vraiment "libre" (hormis le fait qu'elle ne dépend plus de la banque pour se créer ou se distribuer, ce qui bien sûr est déjà une grande évolution), car elle dépendra toujours de certains vautours opportunistes, qui eux exploiteront ce côté "monnaie gratuite pour tous" sans aucun scrupule; vendant aussi bien du vital que du non vital. Et c'est d'ailleurs le cas depuis ses débuts en 2017.
En théorie, la monnaie libre évoquée plus haut permettrait à toute personne intéressée de lancer sa propre monnaie libre, en tant que variante de la version originale. Il s'agirait de pouvoir modifier certains paramètres relatifs à la certification, et bien sûr de pouvoir changer le nom de la monnaie, afin de pouvoir la mettre en place dans un nouveau réseau. Mais que cette possibilité de customisation soit (encore) d'actualité ou non (au vu des changements prévus avec la G1 version 2), nous recherchons de toutes façons des volontaires inspirés pour se charger de monter le projet de l'Anovi dans une équipe; qu'il faille tout recoder depuis le départ ou que l'on puisse récupérer le code source (normalement disponible) de la G1.
Sans avoir suivi les actualités depuis déjà quelques temps, la G1 version 2 était d'ailleurs (semble-t-il) prévue d'être aussi recodée depuis le départ, ou suffisamment en arrière. Ce serait donc un travail tout aussi important d'un côté comme de l'autre, c'est-à-dire pour les développeurs qui s'y attèleront, qu'il faille recoder la G1 ou coder/recoder l'Anovi sur base du code source disponible ou non. Une différence étant que les développeurs de l'Anovi seront (nécessairement) rémunérés en euros dès le départ, avec de quoi assurer leurs loyers, factures mensuelles et autres charges fixes.
Il est donc prévu d'engager des développeurs expérimentés (avec de potentiels bénévoles pour assister au niveau de tâches secondaires, ou/et sur le projet dans sa globalité), ceci par l'entremise d'une campagne de financement participatif; dont le budget prévu sera nécessairement de plusieurs dizaines de milliers d'euros. Mais dans un premier temps, il s'agira d'un "simple" appel aux philantropes (c'est-à-dire sans faire encore de campagne d'envergure), afin de rémunérer un 1er développeur; et ceci uniquement après que la plate-forme de l'Éco 3 soit déjà financée / opérationnelle.
L'objectif est donc celui d'adapter l'utilisation de cette monnaie libre, déjà fonctionnelle depuis le 8 mars 2017 (journée internationale de la femme), pour un usage désormais plus éthique ou moral, où il sera impossible de vendre, acheter, louer tout ce qui est lié aux besoins premiers. Il faudra donc réfléchir à une solution pratique et/ou technique, et modifier ou recréer le code si nécessaire, afin de pouvoir séparer, faire la distinction entre les besoins "vitaux" et les besoins plus secondaires ou "accessoires" (comment autoriser/refuser ce qui pourra être vendu/acheté ou non, etc).
En résumé
D'un côté, les besoins vitaux seront déjà couverts ou "assurés" par le biais de l'Éco 3 (nommée aussi l'Aconomie) ou de la Resaco, c'est-à-dire sans faire usage d'aucune monnaie ou devise quelconque (ni "officielle", ni locale, ni chiffrée ou "cryptée", etc...). De l'autre côté, les Akoss usagers (c-à-d les volontaires, adhérents, partenaires, contributeurs...) utiliseront leurs Anovi reçus ou gagnés pour l'achat de produits ou services secondaires.
Une première idée, si le code serait à modifier (car il n'y aurait pas d'autre solution plus rapide et pratique), serait de contacter l'équipe originale des développeurs pour suggérer une coopération, et ainsi pouvoir gagner du temps. Autrement, si c'est plus facile et rapide, il faudra monter une toute nouvelle équipe et adapter (ou recréer) du code. Dans tous les cas, nous prévoyons d'engager / rémunérer les développeurs après cette campagne.
Une fois que l'Anovi sera disponible et opérationnel, les Akoss pourront utiliser leur crypto-argent au quotidien, afin de pouvoir conserver (un certain temps ou indéfiniment) cette "vieille habitude" de l'échange commercial; qui reste malgré tout une forme de repère ou de stabilité dans les esprits.
- Fonctionne par internet et sans réseau bancaire
- On en gagne un peu chaque jour, même sans travailler
- Transparence des comptes : chaque transation est publique
(voir cet exemple avec la G1, une monnaie libre mais non éthique)
- Il n'existe pas de banque, ni d'emprûnt, ni d'intérêts possible
- On ne peut régler un loyer, ni acheter un terrain, ni une habitation
- On ne peut rien payer comme service vital (par ex. des soins de santé)
- On ne peut rien acheter comme produit vital (par ex. au niveau alimentaire)
Ce qui va différencier l'Anovi des monnaies locales
- Il n'y a pas besoin d'euros pour les acheter puis les utiliser
(de toutes manières, l'Anovi sera utilisé après la fin de l'euro)
- Peut s'utiliser localement, mais aussi dans toute une région
- Sa création et distribution se fait dans un réseau décentralisé
- Permet aussi d'échanger produits et services entre particuliers
Qu'est-ce que l'Anovi?
L'anovi est un projet d'argent chiffré ou sécurisé, qui n'est bien sûr pas physique mais seulement numérique. Il ne pourra donc s'échanger que par internet, soit par le biais d'un site web ou d'un logiciel sur PC, soit via une application de smartphone pour effectuer un virement instantané.
Tout comme avec d'autres monnaies libres ou cryptos existantes, la vocation de l'Anovi est de favoriser un minimum l'indépendance vis-à-vis d'une monnaie ou devise officielle : non pas à cause du fait qu'elle soit créée à partir de rien (ex-nihilo), mais à cause du fait que la création est contrôlée par des gens, au lieu d'être générée et distribuée (de façon équitable) par une machine; ou plus exactement un algorithme, un code informatique.
Mais contrairement à d'autres monnaies libres (ou à d'autres cryptos-monnaies plus classiques), l'Anovi est le premier projet de Calithsar ou crypto-argent destiné à refuser ou empêcher (moralement ou techniquement) tout achat, vente ou location de produits ou services de nature vitale.
En effet, ces besoins vitaux ont toujours été l'objet d'une condition ou d'un "chantage" monétaire dans l'économique marchande (il faut toujours les acheter ou les payer), et les autres monnaies/cryptos n'ont jamais eu cet objectif particulier, à leur conception, de faire évoluer cette situation.
Voilà pourquoi tout projet de Caltihsar (que ce soit l'Anovi ou d'autres éventuels) doit nécessairement toujours fonctionner en binôme, c'est-à-dire avec ce principe d'Éco 3 en parallèle, car celui-ci offre déjà un accès Coopératif ou non-payant (ou "gratuit") à ces mêmes besoins vitaux.
L'Anovi est un projet de crypto-argent libre, éthique et secondaire (Calithsar) ayant ces caractéristiques :
* Sans dépendance à une banque (à l'opposé des monnaies-dette), dans un réseau décentralisé.
* Ne permet aucune vente, achat ou location d'aucun produit ou service lié à tout besoin premier.
* Permet d'acheter ou de payer du réel (produits ou services), et non à spéculer (comme le Bitcoin).
* Sans besoin de financement tiers pour être distribué, à l'opposé de projets comme le "revenu de base".
Une transaction est-elle sécurisée?
Oui : l'Anovi sera basé sur la technologie de la blockchain (ou "chaîne de blocs" en français). Celle-ci peut se comparer à un grand livre de compte signé par cryptographie, et qui apporte divers avantages :
- Une transaction d'échange (achat/vente) est infalsifiable.
- Il n’y a pas de lieu central (physique ou virtuel) pour contrôler la monnaie ou le réseau.
- Si l'utilisateur choisit un mot de passe long et compliqué, on ne peut pas lui voler son argent. Par contre, s'il perd son mot de passe, il n'existe aucune façon de récupérer cet argent : tout est alors perdu et il faudra ouvrir un nouveau compte.
À titre d'exemple, on peut découvrir la blockchain de la monnaie libre (sur laquelle est inspiré l'Anovi) à partir de ce lien, affichant un historique des transactions en temps réel. Hélas, et comme tu l'auras compris, celle-ci permet toujours de la vente de services ou de produits vitaux.
Comment pourrait fonctionner l'Anovi?
Il s'agit d'une co-production monétaire et horizontale (sans hiérarchie), ce qui veut dire que si l’on choisit d'être membre, on va créer chaque jour (et recevoir) un pourcentage de monnaie à parts égales. C'est d'ailleurs la seule et unique façon de pouvoir en co-créer. Mais pour obtenir ce statut de membre, il faudra être certifié par d'autres usagers, ou simplement être inscrit à l'Éco 3 d'une façon et/ou d'une autre (via formulaire, etc).
Le crypto-argent sera donc associé à une toile de confiance, où les nouveaux arrivants doivent se faire certifier par d'autres usagers existants. Pour certifier quelqu’un, il faut qu'il soit "bien connu" et ça oblige à se rencontrer de façon régulière. C’est donc une exigence nécessaire, pour qui veut contribuer à co-produire de la monnaie libre, que ce soit depuis un PC domestique ou un terminal dédié.
Le crypto-argent est également le seul qui permette de supporter ou favoriser la décroissance, tout en évitant la rareté monétaire, puisque celui-ci est déconnecté des marchés financiers, de la "croissance" et de la dette (un compte ne peut jamais descendre en négatif). Pour les amateurs ou férus de question environnementale, tel que les écologistes, c'est donc certainement l'argent idéal.
À quoi sert la toile de confiance?
Celle-ci permet de s'assurer qu'un seul et unique Boni de Présence (ou "BdP") soit versé par chacun. Ce BdP varie dans le temps et peut représenter, par exemple et à un certain moment, 11 unités par jour - mais dans tous les cas, le BdP est toujours identique pour chacun.
Avec la toile de confiance, l'ouverture d'un compte -Membre- doit être unique pour chaque nouvel arrivant, mais on peut aussi ouvrir (en parallèle) autant de comptes standard que souhaité : il s'agit de simples comptes -Portefeuille-. Tous les comptes permettent de recevoir et d'envoyer des unités, que ce soit des Anovi ou des BdP.
Quand un membre certifie le compte d'un nouvel arrivant (qui demande à être certifié), il se porte garant de ce dernier. En général, ceci est fait après un minimum de rencontres. Ensuite, la certification se réalise avec le même logiciel que celui qu'on va utiliser pour gérer son propre Portefeuille.
Pourquoi reçoit-on des Anovis même sans rien vendre?
Tout d'abord, il s'agit de constituer un réseau dynamique et sans inertie (c'est-à-dire avec une co-création journalière de la monnaie), ce qui ne peut que motiver davantage plus de monde à utiliser cet argent au fil des mois.
Ensuite, la somme perçue est malgré tout fort limitée (environ 10 unités tous les jours à midi), ce qui au bout d'un mois permettrait à peine d'acheter un ou quelques produits d'occasion (par exemple). Enfin et accessoirement, c'est toujours un moyen de créer une forme de "solvabilité garantie" ou de prêt anticipé : par exemple, s'il te manque un peu d'Anovi pour un vendeur, ce dernier pourrait malgré tout accepter la vente; puisque sachant que ton compte sera de toutes façons réalimenté à partir du lendemain et les jours suivants.
Les plus anciens membres sont-ils plus "riches"?
La réponse est Non : car tous les 6 mois, le nombre d'unités formant le BdP augmente, ce qui permet aux nouveaux arrivants de rattraper les anciens rapidement. Alors que chacun co-crée le BdP, une nouvelle génération est assurée de pouvoir créer toujours avec la même proportion que la précédente. C'est donc un argent qui est 100% équitable et sans privilège.
Aussi, l'argent créé ne va jamais disparaitre, mais simplement "fondre" avec le temps (comme la neige au soleil), jusqu’à devenir négligeable en "fin de vie". Par contre, le BdP va rester invariant : que celui-ci ait une valeur de 11 Anovi en 2023, ou 3500 Anovi en 2099, ça fera toujours -1- BdP. De cette manière, la monnaie reste prédictive et stable dans le temps, car on sait exactement quelle quantité de monnaie on va produire chaque jour.
Pour les intéressés en mathématique, voici la formule simplifée : BdP = c × M / N
(Boni de Présence = pourcentage x Masse monétaire x Nombre de membres)
Si l'on revient aux propriétés de la monnaie, on constate que la masse monétaire est augmentée de près de 10% par an.
Si l'on crée un BdP journalier de 10 unités, on créera 11 unités l'année suivante. C'est pourquoi l'on dit que les derniers entrants ne sont pas "lésés" car au bout de X années, l'écart du nombre d'unités est très rapproché entre un nouvel utilisateur arrivé en 2020 et un autre en 2045. En réalité, la masse monétaire est ajustée tous les 6 mois d'environ 4,88% (ce qui donne environ 10% sur l'année).
En détail
Dans le référentiel quantitatif, le nombre d'unités composant le BdP augmente dans le temps.
L'augmentation de ce BdP (en nombre d'unités) est relative à la masse monétaire (M) en nombre d'unités, le nombre de membres (N), et le taux cible de croissance de la monnaie (c=10%/an, calculé sur l'espérance de vie moyenne de 80 ans). Le montant de ce BdP se calcule avec la formule : BdP = c^2 * (M/N)
Par exemple : un briquet s'achèterait aujourd'hui à 1 BdP, soit 10,11 Anovi. Dans 40 ans, si 1 BdP = 600 Anovi, ce briquet vaudra peut-être 600 Anovi, mais il vaudra toujours 1 BdP. Si l'on ne compte pas en Anovi mais en BdP, il n'y a donc pas d'inflation liée à l'augmentation de la masse monétaire. En effet et à terme, le BdP représentera la même part de monnaie relative.
Depuis ce schéma, l'abrégé "DU" qui est utilisé pour la monnaie libre (non éthique)
doit se considérer pour l'Anovi (c-à-d le futur nouvel argent éthique) comme "BdP"
Est-ce que la co-création monétaire provoquerait la fonte d'une épargne?
Oui, mais uniquement dans certains cas particuliers.
Pour ceux dont le solde est situé au-dessus du solde moyen par membre, et si les prix ne diminuent pas en BdP, l’augmentation du nombre d'unités (dans un BdP) va diminuer le nombre de BdP en possession. Pour ceux dont le solde est situé en-dessous du solde moyen par membre, le versement du BdP va augmenter le nombre de BdP en possession.
C’est l’une des grandes propriétés de ce crypto-argent : pour deux individus dont les soldes seraient éloignés de part et d’autres de la moyenne, et s’ils n’avaient aucune activité économique pendant 40 ans, leurs soldes iront en convergence (comme présenté dans le schéma suivant) :
Au fil du temps, les soldes de chacun convergent pour arriver au solde moyen.
L'Anovi sera-t-il énergivore?
À l'opposé du Bitcoin, du Litecoin ou de l'Ether (du protocole Ethereum), dont la consommation représente l’équivalent d'une ou plusieurs centrales nucléaires en élecricité (*); il n'y aura ici pas de récompense particulière à calculer un bloc pour l'Anovi. C'est donc la fin du "minage", ou la fin de la course à la puissance de calcul : en lieu et place, il suffit d'utiliser de simples ordinateurs domestiques, des petits serveurs ou des "Raspberry Pi".
(*) Voir également cet article : Comment le Bitcoin est devenu un enfer énergétique…
Avec l'usage de la monnaie libre classique (sur laquelle est inspiré l'Anovi), un membre a témoigné du fait qu'il avait mis en place un noeud tournant sur un "Raspberry" : celui-ci ne consommait que 3,6 W (pour alimenter le réseau), c'est-à-dire moins qu’une ampoule LED, ce qui est donc très loin du Bitcoin et aux autres cryptos du même genre. Avec le Bitcoin par exemple, chaque transaction va consommer 215 kWh, ce qui équivaut à 1 mois de consommation électrique pour un habitant moyen. Et ceci, pour effectuer un seul transfert de bitcoins, alors qu'il y a environ 300.000 transactions de bitcoins par jour. Un tel excès de consommation, pour une monnaie spéculative, n'est-il pas une abbération écologique?
Toutefois, et comme le Bitcoin, le process de l'Anovi utilisera un mécanisme de preuve de travail; afin que les noeuds du réseau communiquent de manière synchrone (ce qui est à l'origine de la consommation énergétique du Bitcoin). Mais là encore, un logiciel dédié pour l'Anovi incluera des mécanismes uniques par son principe de toile de confiance : tout d'abord, il n'y aura que les membres qui peuvent calculer des blocs, ce qui va limiter le nombre de participants. De plus, il y a un mécanisme qui va exclure en permanence 1/3 des terminaux privés (sur le réseau) qui vont calculer la preuve de travail. Cela veut dire que pour chaque bloc, 1/3 des terminaux privés se "tournent les pouces", et 2/3 seulement va être actif. Ce 1/3 mis à l'écart peut alors ajuster sa consommation électrique pour des opérations basiques, tel que réceptionner des transactions sur le réseau.
Pour autant, la consommation des 2/3 n'est pas élevée, car il suffit d'utiliser de simples PC domestiques. Les machines ultra-efficaces pour le Bitcoin (les fameuses "ASIC") seraient par ailleurs totalement inutiles avec ce logiciel, car le mécanisme de preuve de travail n'est pas le même. Dans les faits, chaque noeud consomme autant qu'une ampoule entre 10W et 100W qui tourne en permanence. Par exemple, si l'Anovi compte environ 30 noeuds de membres qui usinent des blocs, et si chaque noeud consomme 55W en moyenne, alors on obtient (55 x 24) = 1,32 kWh par noeud et par jour; soit (1,32 x 30) = 39,6 kWh de consommés au total dans le réseau chaque jour. À ce niveau, il est possible de gérer jusqu'à 12.000 transactions d'achats / ventes au quotidien (40 transactions par bloc), même si moins de transactions (par exemple 10 ou 100 fois moins) va consommer la même énergie.
Pourquoi forger des blocs?
La gestion ou le calcul des transactions pour l'Anovi n'est pas énergivore : au lieu de "miner" des blocs, il s'agit uniquement de les "forger" pour faire vivre le réseau (tout comme des internautes partagent des fichiers "torrent" sans attendre quelque chose en retour). Avec cette faible consommation d'énergie, il est donc facile de compléter (ou remplacer) le réseau bancaire traditionnel par ce nouveau réseau décentralisé, qui ne demande au final que très peu de machines tournant 24/24h. Bien entendu, et comme par exemple avec le réseau "torrent", si un terminal est déconnecté, cela n'affecte pas du tout le réseau : les autres terminaux continuent d'assurer toute la gestion.
Celui qui aimerait forger des blocs (en laissant tourner son PC ou terminal) doit aussi considérer ces trois facteurs :
1) Il n'y a que les noeuds associés à un compte Membre qui peuvent calculer les blocs
(on peut au choix ouvrir un compte Membre unique, et/ou un compte Portefeuille)
2) Le calcul d'un bloc ne coûte rien ou quasiment : ce qui sécurise la blockchain, c'est le fait que chaque machine de calcul est associée explicitement à un être humain. Il n'y a donc pas de risque d'attaque "Sybil", et comme dit juste avant, il n'y plus de course nécessaire à la puissance. Tant que le PC est dans la moyenne des puissances existantes (entre le Raspberry Pi et le PC quadcore), le noeud pourra donc participer au calcul des blocs.
3) Il ne faudrait pas attendre que d'autres membres calculent à ta place. Exécuter son propre noeud, c'est s'assurer que le réseau va respecter les règles communes inscrites dans la blockchain. Ce noeud va s'assurer que les IU sont correctements générés, et les transactions bien transmises.
L'Anovi utilisera la technologie de la blockchain pour une décentralisation et une gestion de la monnaie par les usagers eux-mêmes. Le consensus utilisé est la preuve de travail (ou "PoW"), mais aucune compétition n'est nécessaire car aucun bénéfice n'est tiré de la sécurisation du réseau.
En revanche, une forme de "POA" (Proof Of Authority) est utilisée, car seuls les membres de la toile de confiance peuvent forger des blocs; et une rotation des membres est intégrée dans le protocole, ceci pour assurer qu'un membre (ou qu'un groupe restreint de membres) ne puisse jamais prendre le contrôle de la monnaie. Ainsi, la blockchain est sécurisée principalement grâce à la POA, et très peu avec la POW. Et grâce à la toile de confiance, les usagers de cette monnaie libre déclarent ce système comme étant plus efficace que le Bitcoin.
Quelles sont les grandes différences avec le Bitcoin?
L'anovi ne sera pas un actif spéculatif.
Si le Bitcoin a "pris de la valeur" avec le temps (c’est-à-dire qu’un Bitcoin s’est échangé contre de plus en plus d’autres monnaies), c’est parce qu'il est de nature déflationniste : en effet, le nombre d'unités qui peut exister est limité à 21 millions. Les créateurs du Bitcoin ont ainsi reproduit le principe de la rareté de l’or : plus le temps passe, et plus il devient difficile d'en "miner".
Le nombre augmentera donc un peu avec le temps, mais de façon logarithmique : chaque année, il y aura en effet de moins en moins d'unités, ce qui demandera toujours plus de puissance de calcul (et donc de l'électricité) pour en produire.
Essayer de se procurer des Bitcoins semble intéressant, du fait qu’il y en a de moins en moins qui sont produits : c’est ce qui engendre la spéculation. Avec la monnaie libre en général, c’est exactement l’inverse : plus le temps passe, et plus le nombre d'unités augmente, et plus il augmente vite. La création d'unités est exponentielle, mais heureusement pas la consommation électrique.
Vouloir essayer d’accumuler une masse d'unités, avec l'espoir de pouvoir les échanger ultérieurement contre (beaucoup) plus de biens, de services ou d’unités "concurrentes" (comme des euros) serait donc un pari assez risqué. Contrairement aux monnaies les plus utilisées dans le monde, la monnaie libre n’est PAS un instrument de pouvoir, mais un véritable instrument de mesure des valeurs économiques.
Comme le mètre, le gramme ou la seconde, la monnaie libre est un instrument de mesure des valeurs qui est fiable dans le temps. Par exemple, si en 3 ans le prix d’un expresso passe de 1,50 BdP à 2,00 BdP, on peut être sûr que c’est bien le prix du café (ou sa réelle valeur) qui a augmenté; que ce soit pour une raison X ou Y (par exemple à cause d'une mauvaise récolte ou d'une guerre civile au Vénézuela).
Pour l'Euro par exemple, ce n'est pas du tout pareil : si en 3 ans le prix d’un expresso passe de 1,50 € à 2,00 €, ça peut très bien être l’augmentation de la masse monétaire (ou "l’inflation") qui a fait diminué le poids relatif de la monnaie ou le "pouvoir d'achat".
Bien-sûr, chacun est libre d’essayer d’accumuler des unités (en Anovi) dans son porte-feuille, en espérant qu’un jour elles vont permettrre d’acheter plus qu’aujourd’hui, mais rien ne garantit que ça se produise. Et surtout, ce serait dévier l’intérêt de cette monnaie, qui ne sert que d'unité de compte ou d'instrument de mesure, en recherchant une certaine "richesse" au lieu de viser la réelle valeur économique des choses (biens et services).
Y a-t-il des points communs avec le Bitcoin?
D’une part, il faut préciser que la monnaie libre est un concept général. Ce n’est pas nécessairement basée sur la blockchain, même si c’est le cas de l'Anovi. Par ailleurs, le mécanisme du Bitcoin était celui du "premiers arrivés, premiers servis", ce qui est à l'opposé du principe de la monnaie libre.
Avec l'Anovi par exemple, lorsque deux personnes sont membres de la toile de confiance, elles produisent la même part de monnaie relative sur une même durée de temps; même si leur jour, leur mois ou année d'inscription n'est pas le même. Par exemple : d'un côté, Mr X est rentré dans la toile de confiance en 2017, et il y reste jusqu'en 2067 : il aura donc produit sa part de monnaie durant 50 ans. De l'autre côté, Mme Y va rentrer dans la toile de confiance en 2039, et elle y reste jusqu’en 2089 : elle aura donc aussi produit sa part de monnaie durant 50 ans.
Si les deux restent (co-)producteurs de monnaie pendant une même durée, ils auront été égaux devant la création monétaire, peu importe l'année à laquelle ils auront commencé à produire la monnaie. Ce n'est pas le cas du Bitcoin, ni de toutes les autres "crypto-monnaies", sans même parler de l'euro ou des autres monnaies-dette; qui ne permettent pas de (co-)produire des unités de toutes façons, ne fût-ce que pour un seul centime.
Télécharger l'ouvrage gratuit, à l'origine de l'application ===>
La charte des 4 libertés fondamentales :
* Liberté démocratique : car de l'argent libre ne doit pas s'imposer, on est libre de choisir son propre système et de l'utiliser.
* Liberté d’accéder aux ressources : car on devrait tous avoir accès aux ressources économiques et argentiques sans nuire aux autres : si quelqu’un s’approprie un objet, il doit en rester suffisamment et de qualité aussi bonne pour les autres.
* Liberté de production et d’estimation de toute valeur économique : ce qui est relatif (ou non absolu), en fonction de chaque individu, n'importe où et n'importe quand.
* Liberté d’échanger : pour comptabiliser, afficher ses prix dans la monnaie choisie.
L'Anovi, c'est du crypto-argent destiné au réseau privé de l'Éco 3, et qui peut s'utiliser une fois l'Éco 3 démarrée (au niveau local ou davantage).
Cet argent sera distribué au quotidien, aux inscrits à l'Éco 3, pour environ 10 unités par jour (soit environ 300 unités par mois). Dans le principe, aucune vente ou achat de tout service ou produit de nature vitale ne pourra être admis, d'où le nom d'Anovi (contraction "d'Argent Non Vital"). Néanmoins, il sera facile d'accepter (moralement) cette limitation, puisque l'Éco 3 offre déjà aux Akoss un accès non payant aux besoins vitaux, sans plus besoin d'argent pour les payer ou les acheter : il n'y a donc plus besoin d'euro, ni d'Anovi pour accéder à ces besoins vitaux de toutes manières.
Pour en savoir plus, rends-toi en pages précédentes depuis ces liens (au choix) :
Présentation du projet
Questions générales
Questions techniques
A) L'accès à l'Anovi est réservé aux inscrits à l'Éco 3 uniquement.
Les possibilités (ou conditions exactes) pour y avoir accès :
- Par le biais d'une inscription participative (avec le statut de volontaire Actif ou Assort)
(ce type d'inscription peut requérir d'utiliser le formulaire et/ou la plate-forme de liaison)
- Par le biais d'une inscription de nature symbolique ou financière (avec les SPA ou les dons)
- Par le biais de tout partenariat non-marchand quelconque, ceci à différents niveaux possibles
B) Si l'accès à certaines ressources vitales serait un jour bloqué ou défavorisé, c'est avant tout dans l'économie classique. Par exemple, il serait interdit d'acheter une ressource vitale en euros ou en monnaie locale, ou le prix sera devenu si élevé qu'elle deviendra inaccessible à la majorité. Ce problème ne concernera donc pas les Akoss, où chacun peut déjà contribuer à sa manière à l'Éco 3, et où le besoin vital n'est de toutes manières jamais vendu ou acheté (que ce soit en euros ou autre). Pour les Akoss, les ressources vitales seront distribuées en accès non payant (via des coordinations locales), tandis que les non-Akoss devront s'arranger avec leurs euros ou monnaies locales pour continuer d'(essayer d')en acheter.
C) Si les cryptos-monnaies (spéculatives ou non) devraient un jour être taxées pour des échanges commerciaux, ou le crypto-argent éthique de l'Anovi en particulier, cela ne change rien également pour les Akoss, car les accès à leurs besoins vitaux ne seront jamais vendus ou échangés (sous aucune forme). Dans le pire des cas, vendre ou acheter en Anovi deviendrait moins intéressant (car devenu également taxé ou surtaxé), mais l'Anovi n'est de toutes façons utilisé que pour des services et produits secondaires, accessoires ou non vitaux. Rien ne pourrait donc empêcher les Akoss de continuer à fournir des services/produits secondaires par le troc (à l'ancienne), ou simplement de les offrir, les donner, prêter ou partager.
Pour les connaisseurs de la monnaie "libre", voici les différences avec le futur crypto-argent de l'Anovi ("G1 versus Æ") :
Bien que l'Anovi se soit basé sur la monnaie "libre", le but est de supprimer certaines contraintes liées à celle-ci, avec la "certification" destinée à vérifier qu'une personne inscrite ne soit pas un "bot" ou robot. Chacun pourra ainsi bénéficier de nouvelles unités au quotidien (sur son compte extra-bancaire), mais sans besoin de certifications multiples, avec des critères de délai, distance et durée de validité qui en ont déjà rebuté plus d'un.
En effet et dès le départ, les conditions ne seront pas les mêmes :
* L'Anovi s'utilisera dans l'Éco 3 (la G1 est utilisée dans l'économie classique)
* L'anovi s'utilisera de façon coordonnée, tous à partir d'un 1er jour X en commun
* Pour s'inscrire à l'Éco 3, en tant que volontaire Actif ou Assort, il faut :
- Tout d'abord s'inscrire depuis le formulaire classique IPC1 (et non via l'IPE)
Ensuite et plus tardivement, après validation de cette inscription, il faudra :
- Créer un compte sur un site vidéo alternatif (par exemple une instance PeerTube)
- Enregistrer une annonce de futur service ou de ressource (au format audio ou vidéo)
- Créer un compte sur la plate-forme, y publier sa fiche et copier/coller le lien du média
- Attendre qu'un modérateur valide l'annonce sur la plate-forme, afin qu'elle soit publiée
Ensuite, l'annonce pourra être consultée par n'importe qui (tout comme sur un site web classique de petites annonces), et sera liée à l'IPC.
Une fois l'inscription validée (depuis la plate-forme ou par un autre biais), la personne devient alors un Akoss, et donc automatiquement "certifiée". Elle sera donc, mais ici d'une autre façon, déjà "bien connue" dans l'Éco 3; sans besoin d'être certifiée par X autres membres, et dans un certain délai, et à une certaine distance ("de x pas") et pour x mois seulement. Au fil du temps, chacun pourra ainsi découvrir de nouveaux visages (dans sa localité ou dans son voisinage) sur la plate-forme, et savoir qui fait quoi (en services offerts), ou qui donne, prête ou partage quoi (en ressources madissées).
Autres limitations techniques et majeures
Avec la monnaie "libre", il y a également le fait que le développement n'était plus actif depuis déjà quelques années (ou en "maintenance minimale"), qu'il y avait des problèmes de charge (avec seulement quelques milliers d'utilisateurs), que cette monnaie avait été codée de façon trop peu flexible (difficulté à la faire évoluer), qu'il y avait des problèmes de synchronicité, et accessoirement qu'il n'y avait pas d'option de prélèvement automatique.
Afin de tenter de remédier à ces problèmes, une campagne de financement participatif avait été alors lancée (courant 2022), pour faire de la G1 une G1 version 2, car les développeurs étaient surtout des bénévoles (bien qu'il y avait une caisse de dons en "G1" existante). Le but était d'instaurer un véritable plan de migration, qui aurait permis d'améliorer l'ensemble du système et de favoriser davantage le confort et la qualité des transactions.
Mais l'objectif des €50.000 souhaités n'avait pu être atteint qu'à 65%, et cette monnaie "libre" est ainsi restée cantonnée avec ses mêmes problèmes techniques (tel que des pertes de transactions, le spam éventuel de celles-ci, la désynchronisation des noeuds, etc); ainsi qu'à un nombre insuffisant de développeurs, restant bénévoles durant leur temps libre. Le père de Duniter V1 précisait d'ailleurs sur un forum dédié (à l'été 2023) : "La Ğ1 sur Duniter v1 finira par s’effondrer sous son propre poids technique. Duniter v1 va devenir de plus en plus lent (chacun peut déjà le ressentir), et il faudra le modifier. Un développeur a déjà entrepris cette tâche et donne un peu de répit, mais plus la G1 grossit et plus elle s’expose à la lenteur".
L'Éco 3, dont l'objectif principal est de pouvoir affranchir les Akoss de factures d'énergie et d'eau, mais aussi de les dispenser d'un loyer (s'ils sont locataires), ne sera favorable ou dans une condition idéale que par l'existence de l'Anovi, c'est-à-dire un crypto-argent éthique et libre, permettant à chacun de garder ses repères ou habitudes économiques, en continuant de vendre ou d'acheter au moins tout le reste (tout ce qui n'est pas vital).
En savoir plus :
En effet, quand on cherche à faire évoluer notre Économie classique et marchande (ou que l'on cherche à résoudre les problèmes qui en découlent), au regard de certains projets de Société qui existent déjà, on peut constater qu'il s'agit le plus souvent de vouloir, souhaiter, ou espérer la disparition totale des flux monétaires; c'est-à-dire de supprimer totalement la notion même de l'argent.
Ce type d'évolution n'est sans doute pas envisageable avant 25 ou 30 ans (par exemple avant 2050), mais nous pensons que pour 2025, le projet de l'Éco 3 serait déjà plus abordable. Car trop peu de monde peut déjà envisager, dans quelques années ou quelques mois, de supprimer toute notion d'argent (ceci doit sembler très utopique aujourd'hui), ou même à n'utiliser que des monnaies locales (ce qui semble toujours assez fort "gadget").
Les propositions émanant de ces différents projets ne sont, dès lors et bien souvent, que le reflet de ces deux "extrêmes" : ou bien ils sont présentés ou considérés comme étant assez "radicaux", ou bien assez "gadgets", malgré qu'une monnaie alternative soit toujours la bienvenue pour dépanner ou débloquer parfois une situation. Une voie intermédiaire serait donc (et selon nous) la combinaison de ces deux facteurs principaux :
* Un environnement économique déjà plus évolué, où la concurrence marchande pourra toujours exister, mais où les besoins premiers ou vitaux ne sont plus marchandables (du moins auprès des personnes concernées, c'est-à-dire toutes celles inscrites dans leurs Éco 3 locales).
* Une création d'argent qui soit libre, éthique, décentralisée parmi les co-créateurs (étant inscrits à l'Éco 3); et qui est distribuée de façon égalitaire à chacun (avec X unités par jour), même lorsqu'on est pas actif ou que l'on ne vend (parfois) rien - que ce soit des produits ou des services.
Comme tu l'auras deviné, ces deux facteurs sont respectivement l'Éco 3 (ou l'Aconomie) et le crypto-argent de l'Anovi. Et si une I.A.S ou Inclusion Aconomique Simultanée (dans l'économie actuelle) représenterait déjà une évolution majeure, il serait toujours plus facile et motivant de la réaliser en sachant qu'il existe également ce projet de l'Anovi. Car imaginer une Éco 3 qui offrirait un accès non payant aux besoins vitaux mais où il faudrait, en parallèle, utiliser de l'argent qui soit toujours plus rare ou difficile à gagner (ici en l'occurence avec l'euro); ce ne sera jamais aussi attrayant.
En savoir plus :
La plupart du monde aura toujours envie d'avoir une activité qui rapporte quelque chose, mais si le pouvoir d'achat n'existe plus ou quasiment plus, s'il y a trop peu d'entreprises qui engagent (ou qui rémunèrent décemment) depuis la crise en 2008, ou s'il y trop peu de clients potentiels. Comment peut-on encore imaginer avoir un travail ou une activité lucrative? Ou combien de temps cela durera-t-il, avant de perdre son emploi ou ses clients?
Il est donc essentiel de voir déjà ses besoins premiers (ou vitaux) couverts au départ, mais tout aussi important d'avoir une activité rémunérée, avec de l'argent qui ne devienne jamais rare, mourant ou artificiellement abondant (et qui ne reflète pas l'économie réelle), comme c'est le cas de l'euro.
Bien sûr, au niveau monétaire, il existait déjà une exception "valable" et relativement intéressante : il s'agit de la "G1" ou monnaie libre. Celle-ci peut déjà se co-créer de façon égalitaire, mais elle n'a pas l'éthique de l'Anovi, car elle permet aussi bien d'acheter des besoins vitaux que non vitaux. Et ceci est bien normal, puisqu'elle a été créée au sein de l'économie actuelle (il y a donc cette incitation naturelle à vendre ou acheter n'importe quoi, aussi bien une terre cultivable que des jus en fruits, des légumes, du miel, des vêtements, ou payer des soins de santé auprès de gens "dévoués").
En 2025, et bien sûr encore plus que les années précédentes, rien ne garantit que tu conserveras (encore) un emploi, tout comme rien ne garantit que tu en trouveras un nouveau, ou que l'entreprise que tu gères ne serait pas déjà en faillite. De même pour les besoins vitaux, un loyer, le prix de l'énergie, de l'internet, de l'eau ou de l'alimentation qui ne seraient pas encore plus chers; ou que des taxes ne vont pas encore augmenter.
Voilà pourquoi il est prévu, entre la mi-2025 au plus tôt et 2030 au plus tard, le démarrage d'une nouvelle solution alternative à l'effondrement de l'économie marchande. Il existait déjà quelques alternatives ou solutions potentielles, et ce projet-ci n'a donc pas le monopole ou la prétention d'être unique ou supérieur, néanmoins une différence est à préciser : il n'y a pas, ici, l'ambition de vouloir supprimer toute circulation d'argent à 100%.
Cette solution alternative, nommée l'Éco 3, est donc la seule qui présente une approche assez différente (et sans doute plus réaliste?). Car il ne s'agit pas de vouloir supprimer nos habitudes de consommation (bien trop ancrées), ni de radicaliser cette économie en passant d'une extrême à l'autre.
L'Éco 3 pourrait émerger par et pour les contributeurs, et ceci dans n'importe quel pays ou région demandeuse ou intéressée par cette évolution. Ce n'est pas un modèle amené à remplacer l'économie traditionnelle, mais seulement à la compléter par une évolution supplémentaire "en version 3.0", tout comme l'économie 2.0 avait offert une évolution à l'économie traditionnelle (sans pour autant la remplacer non plus). Avec la 2.0, on pouvait en effet choisir d'utiliser ou non l'internet pour vendre ou acheter autrement, et ça n représentait en rien une "menace" pour l'économie classique.
Cependant, la nature de cette évolution se veut bien différente, car elle se dédie au Fond (du problème) et non plus à la Forme, simplement pour le côté esthétique, ou faciliter/accélérer des ventes, ou le côté pratique du numérique. De plus, rien ne pourra évidemment garantir que l'Éco 3 puisse effectivement démarrer, ni que les avantages prévus soient effectifs, c'est-à-dire avec un accès coopératif ou non payant à des besoins vitaux (pour une même région donnée ou dans un grappe de communes en particulier). Mais rien ne coûterait d'essayer, car des consciences ont bien évolué...
S'il faut toujours payer ou acheter de l'eau ou des produits alimentaires, ou régler des factures d'énergie ou un loyer, c'est peut-être à cause d'une certaine tradition remontant à des siècles, où les anciennes générations étaient dans l'une ou l'autre situation, notamment et par exemple :
- À certaines époques de l'Histoire, payer les besoins premiers ou "vitaux" ne devait peser (trop) lourd dans un budget mensuel, du moins pour une partie des habitants; et il devait y avoir un certain équilibre dans les comptes, pour que la vie soit plus ou moins correcte, décente ou supportable.
- Il était normal de considérer que tout travail mérite salaire, car la vie était (relativement) difficile pour la majorité, ce qui justifiait également que les besoins "vitaux" dûrent être achetés ou payés; car il fallait bien rémunérer les producteurs, les distributeurs, les ouvriers, ingénieurs et techniciens de toutes ces entreprises sans lesquelles une vie en Société ne pourrait exister (avec notamment les fournisseurs d'eau et producteurs alimentaires).
- Comme un budget mensuel pouvait à la fois servir pour acheter ou payer ces besoins premiers ou "vitaux", mais aussi pour acheter des produits secondaires ou plus accessoires, il était donc possible de s'offrir quelques achats "en extra" de temps à autres (ou se faire plaisir avec un minimum de confort); et ainsi d'accepter plus aisément qu'une partie du budget soit alloué aux charges fixes, malgré qu'elles fûrent bien souvent augmentées.
Au 21ème siècle, la tradition est toujours la même, et comme toujours en temps de crise... la catégorie de gens nommée la "classe moyenne" se voit disparaitre, avec un écart entre les riches et les pauvres qui se creuse de plus en plus. Mais d'un autre côté, il existe une émergence de consciences qui semblerait davantage répandue à partir des années 2000, ainsi que la technologie de l'Internet qui pourrait également aider à cette évolution. Il est donc supposé que si une bonne idée de solution est présentée sur la problème de l'économie marchande, sa réalisation n'en serait que facilitée.
Face aux tarifs divers et variés toujours plus chers (l'eau, l'alimentation, un loyer, etc...), ou à ces nouveaux prix de l'énergie multipliés par 2, 3, 4 ou 5 depuis la fin 2022, il existera toujours ces deux solutions, classiques ou "inconscientes" ou résignées :
- Signer des pétitions, manifester ou tenter un dialogue avec des "responsables"; et espérer un retour hypothétique (et sans doute provisoire) à des prix "normaux". Cette méthode ne fonctionne que très peu, ou rarement ou pas longtemps. Mais l'ignorance de leur inefficacité ou/et le désespoir font que des manifestations peuvent encore être organisées (par exemple lors de grandes réformes), bien qu'elle soient tournées parfois en dérision ou en air de fête, avec l'usage de trompettes ou de chansons joviales, avec des gens qui rient ou se déguisent, des stands alimentaires ou autre, etc.
- Favoriser les entraides ou les échanges de services, ou se prêter ou partager des choses, afin que la vie du quotidien soit déjà plus facile : bien que cette méthode fonctionne, la démarche est souvent limitée à un petit groupe d'habitants, ou/et dans un panel restreint d'activités, ou/et avec peu de ressources (naturelles ou matérielles) disponibles : c'est par exemple le cas du système d'échange local, du repair café ou du jardin communautaire.
Avec un éveil plus massif des consciences, et accessoirement avec la présence de cet outil qu'est l'internet, il est donc possible d'envisager une autre solution; qui non seulement règlerait ce problème de prix abusifs, mais surtout va le supprimer "pour de bon" (au seul niveau des besoins vitaux). Car il ne s'agirait plus de manifester ou de s'entraider, mais bien de remplacer l'entraide par une coopération générale et vitale; c'est-à-dire à tous niveaux d'activités (des plus essentiels aux plus "secondaires"). Le Partage ferait également place au Madissage, qui donne un sens coopératif et productif à toute ressource mise à disposition : au lieu de simplement "partager / consommer entre nous", il s'agit d'utiliser une ressource en vue de co-productions durables, afin de pouvoir continuellement partager dans le temps, ou distribuer à davantage de personnes (parmi les contributeurs).
Un rappel de quelques notions / arguments
Avec ou "à cause" des générations précédéntes qui avaient accepté cette idée ou la "morale" du principe de Travail / Récompense (bien qu'elle ait été normale jusqu'à une certaine époque), les dernières générations peuvent sans doute avoir le sentiment d'être obligées de suivre un mouvement qui serait désormais (selon elles) faussé, non justifié ou totalement dénué de cohérence : car il y a cet argument de la mécanisation ou l'automatisation, qui n'existait pas (autant) autrefois, sauf que ces technologies n'appartiennent qu'à leurs propriétaires (sans aucun partage envisageable).
Le second argument est celui disant que le salaire et toujours plus inférieur, pour un même travail, en moyenne et au fil des générations (sans même compter les périodes de "crise économique"), mais cet argument n'est pas valide non plus, car c'est la nature même du système marchand d'arriver à ces réductions de salaire (tout est basé sur le principe de la concurrence et de la compétition). Si on accepte le jeu, on accepte aussi les règles...
Le troisième argument est celui des conditions de travail qui se dégradent, par exemple à cause des heures supplémentaires, du stress généré ou de la stabilité qui s'est éclipsée au profit de la précarité : les CDI n'existant plus ou quasiment, tout est passé à la trappe, avec du CDD ou pire, avec des contrats renouvelés à la semaine. Mais là encore, c'est tout à fait normal au vu de la nature du système marchand qui doit optimiser ses profits.
Enfin, les pensions ou les retraites auront également été menacées de disparaitre, alors qu'elles avaient déjà été diminuées (ou/et retardées à un âge plus avancé), de même que pour les allocations et autres revenus de remplacement : tout ceci est en dé-con-fi-ture, car l'économie elle-même s'est encore davantage effondrée depuis la "crise" en 2008, ce qui d'ailleurs incitait de moins en moins de nouvelles entreprises à entrer sur le marché.
En résumé, le principe de Travail / Récompense serait donc faussé aujourd'hui (car tout peut être automatisé ou presque), non justifié ou justifiable (parce que Dame Nature, elle, ne facture pas les "propriétaires" de ces machines ou technologies), et dénué de cohérence : parce que de toutes manières, la fiche de paie et/ou les conditions de travail sont devenus rarement intéressants que pour encore se fatiguer 35 ou 40h par semaine.
Néanmoins, vouloir supprimer toute circulation d'argent n'est qu'une fausse bonne idée, car en plus d'être utopique, elle doit être perçue comme étant vague, nébuleuse ou trop radicale pour nos habitudes de Société de consommation, ou notre habitude à vendre et acheter. Le changement prioritaire actuel, sans doute plus adapté ou raisonné, serait de pouvoir déjà supprimer l'utilisation de l'argent; mais uniquement celui qui se destine aux besoins "vitaux", c-à-d sans vouloir souhaiter l'arrêt de la vente ou de l'achat en général, de tout ce qui est Produit ou Service plus secondaire.
Car l'usage combiné de cet argent représente un problème ou bien l'erreur fondamentale, puisque l'on vend ou achète, de manière indistincte, tout ce qui est vital ET ce qui est secondaire. Il n'est pas normal, par exemple, de vendre un fruit au même titre qu'une table, ou que l'eau soit vendue au même titre qu'une chaise. Que ce soit le dollar, la livre sterling, le franc suisse, la couronne, le yen ou le yuan; c'est toujours le même problème ou la même "erreur" qui a été reproduite : ces devises ont été utilisées pour la vente ou l'achat de services ou de produits non essentiels, mais également de produits vitaux; et c'est bien à ce niveau-là qu'il est prévu de faire évoluer précisément l'économie traditionnelle (par le biais de l'Éco 3).
On pourrait donc toujours vendre "n'importe quoi" ou quasiment : un produit ou un service quelconque, ou du temps de travail à un employeur, mais nous devrions cesser de marchander ou d'échanger tout service ou produit "vital" contre une somme d'argent ou autre chose (avec un retour au troc, qui n'est pas non plus la solution). Pour ces besoins premiers, il ne faudrait donc plus décider ou imposer un prix, ni même le négocier, aussi faible, décent, correct ou "bon marché" soit-il; car ce sera toujours une même cause amenant les mêmes effets (les ventes et achats entraînent la concurrence, qui à son tour entraîne la guerre économique). La tradition d'acheter ou payer les besoins vitaux ne pourra donc cesser non pas sur base des arguments cités plus haut (qui ne sont légitimes ou justifiés), mais bien sur le fait que des volontaires pourront se charger, directement et principalement, de la production et la distribution des besoins vitaux; c'est-à-dire dans un cadre Aconomique tel que décrit avec ce projet.
Dans un certain idéal, on disait parfois que "plus on 'donne', et plus on reçoit". Mais peut-être qu'en réalité, plus il y aura de monde qui "donne" simultanément, et plus il y a de chances de recevoir ce que l'on a besoin.
Naturellement, on peut supposer que cette réalité soit hypothétique, ou quasiment impossible : comment pourrait-on imaginer que du monde, au minimum 1% des habitants d'une même commune (ou d'une même région), soient d'accord et se mettent à offrir de leur temps libre?
À moins d'une idée particulière, où les futurs volontaires actifs seraient justement coordonnés dans l'espace et le temps, c'est-à-dire dans une même zone géographique et à partir d'un futur mois X en commun. On peut alors envisager, notamment et principalement, que les problèmes du "marché de l'emploi", du prix excessif du loyer ou des factures d'eau ou d'énergie ne deviendraient plus un jour qu'un mauvais souvenir.
Car si l'on fait évoluer la Concurrence marchande vers une Coopération générale et vitale, au moins dans les secteurs d'activité indispensables, tout ne pourra que bien évoluer; du moins ce serait une condition.
Bien sûr, il ne s'agit pas ici d'un projet visant à réformer une économie dans sa totalité, mais uniquement de pouvoir supprimer tout moyen de paiement aujourd'hui encore nécessaire pour accéder aux seuls besoins premiers ou "vitaux" (le reste continuerait de se vendre et s'acheter)...
Dans le cas d'un futur volontaire inscrit, le principe est d'offrir 1 heure minimum de son temps libre chaque mois, et ceci dans une activité au choix. Selon différents critères, et afin que chacun ait un maximum de temps libre, une partie de l'organisation sera prévue de fonctionner en équipes locales et/ou en tournantes. Tout volontaire pourra donc tout à fait conserver son travail rémunéré actuellement, puisqu'une heure de son temps libre est déjà suffisant par mois (ou davantage si souhaité).
Le choix de l'activité est un choix libre à 100%, et non pas une activité à sélectionner dans une liste restreinte ou pré-établie. On peut souhaiter par exemple donner de son temps pour de la réparation ou révision de tout matériel, faire du bricolage, du jardinage, de l'assistance à domicile, transporter des produits, offrir des cours, organiser des ateliers, etc...
De même, les jours et les heures de temps libre à préciser comme étant disponibles sont au choix (la semaine ou le weekend), ce qui permettra aux coordinations locales d'organiser le planning des bons volontaires aux bons horaires; toujours avec ces équipes locales et ces tournantes.
Pour chaque volontaire, en plus de la capacité/compétence ou du passé professionnel, une coordination vérifie également le niveau de passion ou vocation à offrir un service plutôt qu'un autre, ceci par le biais du CDM (ou Curseur De Motivation), à faire glisser entre 50% et 99% depuis le formulaire IPC (afin d'attribuer les bonnes activés aux plus motivés).
Parmi les volontaires aconomiques inscrits, travaillant déjà ou non (ou ne travaillant plus) en échange d'une "rémunération classique", l'objectif est de pouvoir tous démarrer de manière coordonnée ou "simultanée" dans une même localité (ou même région); avec une mise à disposition de ressources diverses naturelles/matérielles par des Assorts : par ex. de l'eau, des terres cultivables, des vergers, des véhicules, vélos, etc.
Avec suffisamment de volontaires (au minimum 1%, idéalement 10%), il y aura toujours la probabilité qu'une partie d'entre eux souhaitera offrir certains services plutôt que d'autres, car tout le monde a des vocations ou passions différentes. Il est donc possible que certains auront l'envie de se charger de produire, transporter ou distribuer tout besoin "vital" (toujours en équipes et en tournantes); et que d'autres auront l'envie de faire autre chose. Si les besoins "vitaux" ne seraient pas déjà couverts au départ, il "suffira" de retarder le démarrage du mois X en commun, et de patienter après de nouvelles inscriptions de volontaires adéquats.
Avant que l'Éco 3 ne puisse démarrer, les habitants intéressés par le projet qui ne seront pas en mesure d'offrir un service ou de madisser pourront également bénéficier d'un accès non payant à leurs besoins "vitaux". Ils devront alors nécessairement adhérer de manière symbolique, avec l'utilisation d'un ou plusieurs SPA.
Si le don permet de soutenir l'équipe au niveau financier, le SPA permet lui d'offrir une visibilité permanente au projet (sans même avoir besoin d'une connexion internet), ce qui représente une valeur équivalente; en particulier quand ils deviennent assez nombreux localement.
Pour être inscrit dans le projet d'Éco 3 de sa propre commune ou de sa région, chacun peut donc trouver la solution qui lui conviendra le mieux, c'est-à-dire avec le statut de futur volontaire actif, ou de futur Assort, ou d'adhérent symbolique (via le SPA) et/ou de contributeur financier. Sans inscription (ou sans aucun statut), il n'y aura donc aucun avantage.
Car il suffirait de coordonner un premier démarrage, lors d'un mois X-1 en commun, dans lequel tous les volontaires pourraient exercer leur activité choisie; et ceci à raison de 1h par mois au minimum. Quelques semaines ou mois plus tard, les avantages prévus devraient pouvoir s'appliquer de façon également coordonnée (lors d'un mois X-2), c'est-à-dire pour les contributeurs concernés dans la même zone géographique.
Le principe de concurrence économique étant arrivé "au terme de son efficacité", il serait bien plus naturel et cohérent de passer à autre chose ou à une autre logique marchande. Car si autrefois la révolution industrielle avait un côté positif (avec les inventions ou innovations), le Commerce du 21ème siècle n'a désormais plus rien de motivant : les salaires et les conditions de travail se sont dégradées au fil des générations, et la Concurrence marchande est devenue elle-même inefficace, inutile et contre-productive; car elle fait barrage à une évolution (à priori) souhaitée par une majorité.
Depuis la mécanisation, l'électronique, l'automatisation et l'informatique, le degré de modernité est devenu par ailleurs si élevé dans la Société qu'il ne resterait finalement qu'une seule chose à faire encore évoluer, c'est l'économie en général. Voilà pourquoi il serait essentiel de faire une I.A.S. (ou Inclusion Aconomique Simultanée) dans l'économie actuelle, pour que soient intégrées des coopérations locales / régionales, en particulier au niveau de la production et la distribution alimentaire, de l'énergie et de l'eau; mais aussi de services prioritaires (dépannages, soins de santé naturels, etc).
Tout ce qui n'est pas de l'ordre des besoins "vitaux" pourrait donc sans problème continuer à se vendre, s'acheter ou se louer dans l' économie, et cette course effrénée à l'argent serait moins sérieuse ou moins nocive pour le moral d'une personne active; celle-ci pouvant alors se concentrer sur l'essentiel (par ex. ses loisirs ou ses amis), sans être encore ennuyée par ces bassesses de "chantage financier" à la simple capacité ou droit de vivre.
Contrairement à certains services administratifs, dans les entreprises, mairies, communes, services à l'emploi ou d'autres organismes (bien que ce ne soit pas systématique, mais plutôt réputé majoritairement); une attention particulière sera toujours portée à chaque personne inscrite dans le projet d'Éco 3, notamment les propriétaires d'habitation, qui auraient une crainte légitime (mais non justifiée) de voir leurs vies courir un "danger".
En effet, ces structures fonctionnent en général dans une espèce de machinerie (quasi-)automatisée, avec un processus "froid" ou mécanique, et où chaque personne, candidat, client ou patient est considéré avec autant de respect que son n° de portable, comme s'ils étaient un simple n° de série.
Dans ce projet, toute personne inscrite est réellement considérée avec le temps nécessaire, et les coordinations locales s'engagent à s'assurer que chacun des inscrits va effectivement bénéficier de l'accès non payant à ses besoins premiers ou "vitaux" (si l'Éco 3 peut effectivement démarrer); c'est-à-dire en même temps que toutes les autres personnes inscrites, lors du démarrage (local) "simultané" à partir d'un futur mois X en commun.
Tout va donc s'organiser à l'avance, tout d'abord avec les pré-inscriptions , et ensuite les inscriptions finales (depuis la plate-forme de liaison), celle-ci étant requise d'office pour certains profils, avec bien entendu les accords et partenariats nécessaires, le planning des activités, la vérification des mises en commun de ressources, etc. Tout ne pourra démarrer qu'une fois toutes les conditions remplies, avec l'assurance que chacun des inscrits sera effectivement couvert au niveau de ses besoins "vitaux". En cas de problème rencontré, le démarrage du projet se verra "simplement" décalé.
Dans l'Éco 3, il n'y a pas de bénévole classique, mais uniquement des volontaires aconomiques. Avec eux, il s'agit de pouvoir oeuvrer collectivement pour favoriser une évolution majeure de l'économie, au lieu de "simplement" aider une personne dans sa propre et seule finalité.
Tous les domaines d'activité sont potentiellement concernés, c'est-à-dire tous ceux qui existent déjà dans l'économie traditionnelle, ce qui n'est pas le cas d'un bénévole qui sera toujours limité aux mêmes activités (par ex. des aides et accueils divers, des assistances à domicile, etc).
Un Actif de l'Éco 3 peut donc aussi bien être ingénieur que technicien, architecte, maraîcher ou naturopathe. Il intervient seul et/ou dans un groupe, et n'est pas encadré dans une structure associative, qui aurait besoin de cotisations ou de subsides. La seule structure (indépendante) est celle d'une antenne de coordination locale, et permet d'organiser notamment les horaires (en équipes / tournantes) selon la disponibilité de chacun.
Les bénévoles "classiques" de l'économie traditionnelle sont également invités à s'inscrire à l'Éco 3, car une fois réunis dans ce même projet (au lieu d'être "séparés" d'une certaine façon par leurs propres associations respectives), il sera déjà possible d'atteindre plus aisément l'objectif recherché; à savoir offrir un accès non payant aux besoins vitaux, par et pour les contributeurs uniquement (c-à-d les volontaires, les adhérents et partenaires).
Le volontaire aconomique va donc également bénéficier de ces avantages, à savoir ne plus devoir payer un loyer, de l'eau ou de l'énergie, alors que le "bénévole classique" n'obtient jamais que l'unique satisfaction de ce qu'il fait; sans aucun autre avantage matériel ou seulement à l'occasion.
Le principe de l'Éco 3 est donc celui d'encourager le volontariat aconomique (afin de compléter ou remplacer le bénévolat), et de gratifier par une dispense de ces charges fixes mensuelles, ce qu'aucune association ne serait jamais en capacité d'offrir. Voilà pourquoi le bénévolat classique est sans doute amené à disparaître, du moins si le projet d'Éco 3 rencontre un certain succès dans une même localité ou région, ce qui n'empêche en rien de conserver la philosophie de base : tout volontaire ne reçoit pas d'argent pour l'effort ou le temps consacré à offrir son aide à autrui.
La disparition des structures associatives serait également un fait positif, une fois l'Éco 3 démarrée, car il n'y aurait plus d'appels aux dons financiers, aux cotisations ou aux subsides étatiques. Car tout ceci alimente également (et indirectement) les flux monétaires, et donc l'économie marchande, pour des choses qui ne devraient pas (logiquement) être marchandées au départ - comme par ex. la vente alimentaire ou les soins à domicile.
Dans l'Éco 3, une règle d'or est de ne jamais vendre ou acheter tout ce qui est lié aux besoins vitaux. Et si c'est gratuit pour un bénéficiaire (de la part d'un bénévole), dans l'économie classique, c'est bien sûr toujours financé au départ. Une question à se poser serait donc à savoir si l'on a vraiment besoin d'une association, financée, quand on est volontaire pour aider son prochain, surtout si l'on souhaiterait voir émerger une autre économie.
La réserve aconomique (ou Resaco) est une "garantie" potentielle de pouvoir bénéficier d'un "accès vital".
S'il fallait comparer le projet de la Resaco avec celui du revenu de base inconditionnel (ou RBI) :
- La Resaco n'a pas besoin de prêt bancaire, de subsides, cotisations ou financement.
- La Resaco ne distribue pas d'argent, mais offre seulement un accès aux besoins vitaux.
Par ailleurs et en 2016, lors d'un projet de RBI en Suisse, le RBI a été refusé par 4/5 des habitants sondés. Les auteurs de l’initiative proposaient un revenu de base de 2500 francs par mois pour les adultes et de 625 francs pour les enfants. À l'époque, il avait été calculé qu’il faudrait porter la TVA à plus de 50% pour financer les dépenses publiques supplémentaires qui en découleraient, et d’autres études sont arrivées à une conclusion similaire.
Voici quelques extraits du site web l'economiesuisse.ch :
En 2016, le peuple suisse a refusé nettement, avec 78% de Non, l’idée d’un revenu de base inconditionnel. Il avait de très bonnes raisons pour cela. Un revenu de base garantissant les besoins existentiels de chacun en Suisse serait extrêmement coûteux et entraînerait des hausses d’impôts massives qui compromettraient l’attractivité de la place économique suisse. L’idée continue pourtant de hanter certains esprits. Il est difficile de venir à bout d’une utopie sociale avec des arguments rationnels.
Les choses sont assez simples en réalité : plus le revenu de base est élevé, plus il faut augmenter les impôts et plus les coûts au niveau économique seront importants. À l’inverse, plus le revenu de base est bas, moins il peut suppléer le système d’assurances sociales existant. Selon la mise en œuvre choisie, l’instauration d’un revenu de base créerait donc inévitablement des satisfaits et des mécontents à gauche ou parmi les libertariens.
Il n’existe pas de revenu de base financièrement viable qui puisse maintenir le niveau actuel de soutien aux personnes dans le besoin en Suisse, que ce soit sous forme de prestations complémentaires, au niveau des rentes AI, des indemnités de chômage, etc. En effet, si après l’introduction d’un revenu de base, on supprimait l’ensemble des prestations sociales, il y aurait des injustices scandaleuses : un étudiant de bonne famille sur la riviera vaudoise peut vivre confortablement avec 2500 francs aux frais de la collectivité, alors qu’avec le même montant, une personne handicapée ne pourrait pas joindre les deux bouts.
Les utopies ont la vie dure, car elles ne peuvent se réfuter avec des arguments rationnels. La discussion se situe sur un autre plan. Les utopies traduisent l’aspiration à une société nouvelle, meilleure, qui vient à bout des défauts du système actuel.
Contrairement à ces projets de RBI, celui de la Resaco ne requiert pas de financement ET reste tout à fait rationnel. Car il ne s'agit pas de fournir un revenu de base garanti, mais seulement de gratifier les divers contributeurs avec un accès non-payant aux besoins premiers. Il suffit de contribuer, d'une façon ou d'une autre (en étant volontaire, adhérent ou partenaire), et l'on pourrait déjà bénéficier de ces avantages dans sa propre commune.
Le principe de la Confiance Aconomique (parmi les divers contributeurs) est également différente, ce qui permet d'avoir plus d'engagement naturel, de stabilité ou de "garantie" quant à la Resaco destinée à chacun d'entre eux. Car si la confiance devrait encore se baser sur de l'argent (ou de la "confiance Économique"), sur des chiffres virtuels ou une valeur bancaire, tandis que nous sommes déjà en "crise" économique depuis 2008 (avec la disparition des emplois et des entreprises); il suffirait d'un nouveau "krash" (ou de la chute de l'euro, etc...) pour qu'il n'y ait plus aucun volontaire pour assumer un rôle ou une fonction dans la Société. Quelqu'un pourrait se dire : "si je ne suis plus rémunéré, pourquoi je ferais encore ce travail?".
Avec l'Aconomie, ou plus exactement l'inclusion aconomique simultanée (I.A.S.) dans l'économie traditionnelle (avec l'Éco 3 en résultante), il ne s'agit plus de motiver des personnes avec de l'argent, mais simplement d'inviter à faire ce qu'elles ont envie de faire (durant 1 heure par mois seulement), c-à-d parmi celles qui ont déjà une vocation ou passion, avec l'assurance des besoins vitaux déjà couverts ou assurés au départ (la Resaco).
Durant de nombreuses années, l'expérience aura d'ailleurs prouvé que le bénévolat classique fonctionnait déjà bien, puisque le bénévole n'a jamais eu besoin de recevoir de l'argent pour être motivé : il avait simplement une motivation déjà existante, alors que (la majorité de) ses besoins vitaux étaient (là également) déjà couverts ou assurés au départ, par ex. car il avait déjà une source de revenu externe ou classique ou d'autres avantages.
Parce que jouer au Monopoly et produire de l'argent à partir de rien (la création "ex-nihilo") n'est pas vraiment sérieux ou responsable, et qu'il faut toujours faire l'autruche pour faire semblant que ça marche (c-à-d le fait d'ignorer qu'il n'y a pas de contrepartie quelque part), il est essentiel de pouvoir se regrouper parmi ceux qui ont gardé cet esprit de responsabilité collective; non pas dans l'idée de se prouver qu'on serait capable de faire certaines choses sans être rémunéré, mais simplement car c'est la façon la plus naturelle de s'organiser en société, au niveau le plus fondamental.
La sécurité sociale, même si offrant une certaine sécurité (toute relative), ne fonctionne que par le biais d'argent créé de manière informatique, alors que la Resaco n'a besoin que d'un minimum de personnes volontaires (entre 1% et 10% idéalement) qui ont au moins 1h de temps libre à consacrer chaque mois (ou davantage si souhaité). Avec l'Éco 3, il ne s'agit donc pas de recevoir un revenu de remplacement quelconque (de type chômage ou pension), mais "seulement" d'être gratifié par un accès non payant aux besoins premiers; que l'on soit volontaire ou simple adhérent non-actif.
L'objectif n'est évidemment pas de chercher à remplacer l'économie traditionnelle, et tout inscrit à l'Éco 3 pourra toujours bénéficier de la sécurité sociale (aussi longtemps qu'il en ait droit) ET de la nouvelle Resaco (issue de l'Éco 3), si celle-ci est effectivement instaurée dans sa localité ou région.
Depuis l'Éco 3, il ne s'agit plus de souhaiter s'investir comme un "bénévole classique", mais bien d'être un volontaire aconomique; afin d'apporter indirectement une autre évolution dans l'économie et la Société, au lieu de la "simple" aide ou assistance individuelle. Celle-ci pourra donc se réaliser grâce au fait que les volontaires de l'Éco 3 vont nécessairement tous démarrer à partir d'un futur mois X (local) en commun, et couvrir ensemble un maximum de secteurs ou domaines d'activité, afin d'apporter ou d'offrir (in)directement un accès non-payant aux besoins vitaux des autres inscrits.
Au choix, ces domaines d'activités peuvent ou non être liés aux besoins vitaux, ce qui importe est qu'il y ait toujours une vocation ou une passion qui anime le volontaire. Certaines activités n'auront sans doute plus aucun intérêt dans l'Éco 3, et d'autres pourraient encore être utiles (in)directement.
Quelques exemples d'activités inutiles (ou encore plus ou moins utiles) dans l'Éco 3 :
1) Banquiers
2) Traders
3) Économistes
4) Comptables
5) Fiscalistes
6) Changeurs de devises
7) Courtiers en bourse
8) Gestionnaires de patrimoine
9) Caissiers
10) Agents de recouvrement
11) Experts en crédit et prêts
12) Agents d'assurance
13) Analystes financiers
14) Contrôleurs de gestion
15) Auditeurs financiers
16) Commercial
17) Experts en planification financière
18) Conseillers en investissement
19) Agents de crédit immobilier
20) Agents de recrutement spécialisés dans les finances
21) Fabricant de caisses enregistreuses
22) Agents de recouvrement de créances
23) Experts en gestion de trésorerie
24) Conseillers financiers
25) Spécialistes des marchés financiers
26) Analystes de crédit
27) Agents de conformité financière
28) Courtiers en assurance
29) Agents de vente de produits financiers
30) Agents de gestion des risques financiers
31) Experts en fusion et acquisitions
32) Actuaires
33) Agents de traitement des paiements
34) Agents de prêt hypothécaire
35) Agents de planification successorale
36) Spécialistes en contrats financiers
37) Experts en évaluation financière
38) Agents de facturation et de recouvrement
39) Agents de conformité réglementaire
40) Agents de courtage en valeurs mobilières
41) Analystes de marché
42) Conseillers en gestion de patrimoine
43) Experts en planification fiscale
44) Agents de gestion de portefeuille
45) Agents de financement d'entreprise
46) Courtiers en matières premières
47) Agents de négociation de contrats à terme
48) Agents de compensation et de règlement
49) Spécialistes des produits dérivés financiers
50) Agents de gestion des risques
51) Analystes en investissement
52) Experts en évaluation d'entreprises
53) Agents de crédit-bail
54) Spécialistes en commerce international
55) Agents de gestion des pensions
56) Courtiers en prêts immobiliers
57) Agents de recouvrement de dettes commerciales
58) Experts en réglementation financière
59) Agents de gestion des fonds de placement
60) Analystes de risques financiers
61) Agents de financement de projets
62) Analystes de crédit hypothécaire
63) Experts en stratégie d'investissement
64) Agents de gestion des actifs
65) Courtiers en fonds communs de placement
66) Experts en planification financière personnelle
67) Agents de fusion et acquisitions
68) Analystes de risques de crédit
69) Agents de vérification comptable
70) Conseillers en retraite
71) Experts en évaluation immobilière
72) Agents de gestion des liquidités
73) Analystes en économie de marché
74) Courtiers en obligations
75) Agents de souscription d'assurance
76) Analystes de recherche financière
77) Spécialistes en gestion des régimes de retraite
78) Agents de titrisation
79) Experts en gestion de dette
80) Agents de conformité des opérations financières
81) Analystes de performance financière
82) Agents de financement des exportations
83) Courtiers en métaux précieux
84) Experts en évaluation des risques financiers
85) Agents de gestion de hedge funds
86) Analystes en recherche économique
87) Spécialistes en planification successorale et fiducie
88) Agents de prêt commercial
89) Experts en évaluation de brevets
90) Courtiers en immobilier commercial
91) Agents de gestion de placements alternatifs
92) Analystes en analyse de coûts
93) Spécialistes en restructuration financière
94) Fabricant d'horodateurs
95) Agents de gestion de risques d'entreprise
96) Courtiers en valeurs mobilières étrangères
97) Analystes en politique économique
98) Inspecteur des finances
99) Professeur de finance d'entreprise
100) Enseignant en finance de marché
Dans une même localité ou grappe de communes, les participants volontaires formeront ainsi une Coopération vitale, sans oublier les adhérents (qui apportent une certaine visibilité), les partenaires aconomiques ou non-marchands, et tous ceux qui peuvent apporter d'autres contributions.
Bien sûr, et comme indiqué un peu avant, l'objectif n'est pas de remplacer l'économie en général, mais simplement d'y inclure l'Aconomie; ainsi nous pouvons la référer comme un inclusion aconomique (simultanée) dans l'économie traditionnelle. Cette force de groupe de volontaires, autonome et non marchande, devrait ainsi permettre la création d'une Resaco dans leurs communes respectives (et dans les alentours immédiats); chacun ayant ses propres compétences ou motivations, et chacun étant libre d'être actif dans son domaine de préférence, toujours avec des horaires au choix.
Par le biais de cette organisation, la Resaco instaurée localement pourrait donc offrir un accès non payant à des produits alimentaires et des soins de santé naturels, offrir une dispense de facture d'énergie & d'eau (sous conditions); mais également à une dispense coordonnée de certains loyers, mais seulement à destination des contributeurs concernés (adhérents, volontaires et partenaires), nommés aussi les Akoss. La Resaco pourrait donc se considérer comme une aide complémentaire à la sécurité sociale, ou comme une bouée de secours, quand une personne n'y aurait plus droit.
Pour sortir du cercle vicieux du monde marchand, imposé dans la sphère des besoins premiers, l'idée est de planifier une Coopération généralisée avec un démarrage coordonné ou "simultané" (à partir d'un futur mois X en commun). De cette manière, et comme dans cette histoire ou légende Amérindienne du Colibri, chacun fait sa part et chacun favorise (in)directement l'instauration d'une Resaco dans sa localité.
En faisant ce constat depuis l'économie marchande, on peut estimer que cette idée ne doit pas solliciter plus de 10% volontaires ou 1% au minimum, et qu'il suffit de mettre en place des équipes et tournantes. Car dans ce monde commercial, on peut dire que la situation est déjà comparable : s'il y a effectivement une minorité de gens qui travaillent pour faire du bénéfice ou gagner un salaire, il y a également une majorité qui ne travaille pas (ou plus), et qui ne doit rien faire pour bénéficier d'un revenu (ou, en équivalence, des avantages de l'Éco 3...) qui soit "gratuit" tous les mois : jusqu'à nos jours on appellait ça le chômage ou une allocation X ou Y, et demain il pourrait s'agir d'un RBI ou "revenu de base universel" (ce qui est +ou- pareil).
Et si un minimum de travailleurs est déjà suffisant pour faire tourner cette machine commerciale, ou prester des services vendus à un maximum de monde, c'est aussi et en partie grâce à cet argent gratuit du chômage, de la pension ou de la retraite (ou autres allocations). Bien entendu, personne ne va jamais s'en plaindre : ni les commerçants qui peuvent ainsi vendre à plus de monde, ni les gens qui travaillent pour gagner de l'argent (et ensuite acheter), mais qui ne crieront pas à l'injustice de ces chômeurs qui ne doivent rien faire pour acheter, car étant aussi potentiellement sujets à la perte de leur emploi (ils auront besoin du chômage à leur tour). On peut donc affirmer, par transposition des principes Éco "1.0" => Éco 3.0 qu'un minimum de volontaires dans une système non marchand sera également suffisant pour "faire tourner" l'ensemble, et couvrir les besoins vitaux.
Dans cette évolution de l'économie, on garderait le fond (basé sur ce principe de sécurité sociale), mais l'on changerait simplement la forme avec la Resaco, qui elle-même sera issue de l'Éco 3. Depuis cette Éco 3, la Confiance est donc représentée autrement que dans l'économie traditionnelle : si dans celle-ci l'usage de l'argent sera toujours de mise, dans l'Éco 3 il s'agira uniquement de volontaires actifs motivés, par leur passion ou vocation, ou motivés par le fait qu'ils n'auront justement plus besoin de courir après l'argent pour seulement couvrir leurs besoins vitaux. Avec ce projet, il ne s'agit donc pas de souscrire à la Resaco à la place, mais en complément d'une sécurité sociale. Comme déjà mentionné auparavant, il faudrait la considérer comme une "bouée de secours" destinée aux besoins premiers du quotidien, tout en continuant de bénéficier de ses revenus habituels.
Au fil des ans et de l'actualité, chacun a sans doute pu constater un besoin particulier dans la Société : c'est celui de (pouvoir) consacrer du temps à l'évolution de l'économie, au lieu de simplement se préoccuper de soi-même et de son avenir, ou à passer du temps avec des amis, à des loisirs, à étudier, travailler ou consommer. Ce besoin particulier devrait pouvoir être assuré ou géré collectivement, par 1% d'habitants au minimum (ou 10% idéalement), et non pas ou pas seulement par une minorité de représentants ou d'élus. Car en effet, il est toujours assez rare que ces derniers chercheront à faire évoluer une économie locale ou régionale, mais feront bien d'autres choses qui ne seront jamais aussi capitales que ce fléau de la Concurrence marchande; et qui reste pourtant, bien sûr, la Cause majeure des problèmes de Société (que ce soit de façon directe ou indirecte).
Ce taux de 1% de volontaires aconomiques devrait être facilement atteignable, c'est-à-dire par le biais d'une inscription gratuite à un projet d'Éco 3 locale, surtout quand ces personnes ne sont pas (encore) affectées ou bloquées par des barrières ou certaines habitudes; telles que notamment :
- La survie ou le manque de temps, déjà nécessaire à (tenter de) gagner de l'argent
- Les problèmes de santé, trouver les bonnes infos, le temps et l'argent pour se soigner
- Le temps perdu à suivre les actualités, ou/et faire des pétitions, manifs ou revendications
- Etc...
C'est par ex. notamment le cas des étudiants, qui n'ont pas (encore) cette pression financière ou ce sentiment d'urgence, comparé à des parents qui doivent toujours payer leurs factures et un loyer, etc. C'est aussi le cas de toute personne qui est sans travail, mais qui aurait encore cette chance d'avoir une sécurité sociale, une allocation de chômage ou un revenu de remplacement, une pension ou une retraite. Tous ces gens peuvent donc aisément contribuer, indirectement, à une évolution de l'économie; simplement avec ce choix de s'investir dans l'Éco 3 (d'une façon ou d'une autre).
Les soi-disantes mauvaises politiques budgétaires
En parallèle, il y a toujours des gens (ou des groupes syndicaux, etc) qui vont se plaindre que ces élus locaux ou représentants gèrent mal certaines enveloppes, et qu'il serait mieux d'attibuer telle somme d'argent à tel projet ou mission plutôt qu'à une autre : ce comportement est parfois témoin d'un manque de lucidité, mais bien plus souvent d'une absence d'honnêteté intellectuelle, car tout le monde sait pertinemment qu'il ne s'agit plus, au XXI siècle, de chercher à trouver le bon placement financier au bon endroit (et au bon moment).
Tout le monde sait désormais que cet argent (créé à partir de rien) appartient à une élite, et qu'il ne s'agit aucunement de "l'argent du peuple" ou encore moins de "cagnottes solidaires", dont chacun aurait par exemple un droit de regard ou d'opinion; simplement parce qu'il aurait déjà côtisé par le biais de ses impôts (il n'y a sans doute, en réalité, pas de lien ou peu de lien financier ou logique à établir entre les deux). D'autre part, allouer une enveloppe à ceci plutôt qu'à cela ne change rien au problème de fond, qui restera toujours ce système marchand basé sur la Concurrence.
Des critiques non constructives ou sans apport de valeur
Ces critiques d'allocation de budget sont par conséquent vaines et teintées de (fausse ou vraie) naïveté, comme évoqué plus haut.
Elles sont vaines car la nature de l'argent est toujours sale en partie, étant donné que des gens seront toujours incités à la corruption, et que l'argent n'est de toutes façons par créé dans l'intérêt général : il ne sert bien souvent qu'à fructifier des business qui doivent rester attractifs ou lucratifs.
Il serait donc illusoire d'imaginer que tout budget financier voté pourrait se réserver à des projets ou des personnes qui en auraient le plus besoin, puisque l'argent est par essence destiné aux minorités qui ont ce privilège de le créer (ou de l'utiliser avant les autres), et qu'il doit rester plutôt rare ou difficile à gagner. Si cet argent n'était pas rare, ou gagné facilement, il n'aurait plus autant de valeur et ne servirait plus à grand chose (on pourrait motiver plus difficilement quelqu'un par le gain d'argent s'il en posséderait déjà suffisamment). Il est donc "normal" que cet argent soit distribué à des projets qui seront (bien) lucratifs, et en priorité ceux qui émanent du copinage, à court terme ou à long terme, directement ou indirectement.
Ces critiques sont également naïves, car on espère que telle somme d'argent, si rare ou si précieuse, va être destinée à ce projet social plutôt qu'un autre commercial. Mais comme évoqué plus haut, cet argent n'est pas rare ou précieux : il est simplement créé à volonté par les banques centrales.
Il est donc normal que les maîtres du jeu Monopoly fassent ce qu'ils veulent de leur propre argent, et qu'il soit destiné à des gens qu'ils ont envie de motiver davantage (en attribuant un budget à tel projet et non à celui-là, etc), ou/et parce que ça permet d'avantager au mieux le Système en place, ou qu'il soit toujours dans les meilleures conditions possibles. Naturellement, il faut également veiller à donner un faux-semblant de neutralité, c'est-à-dire comme si l'argent était bien universel ou utilisable par n'importe qui dans les (soi-disantes) mêmes conditions : voilà pourquoi cet argent est également accessible et distribué aux fourmis travailleuses de la population; car il est un adage bien connu disant que "tout travail mérite salaire", excepté bien sûr chez ces privilégiés. Si de l'argent existe, les fourmis pensent alors naïvement qu'il y a forcément du travail derrière, qui le justifiera.
Le DistriSoda humanisé, insultant ou inconscient
Une autre notion, dans ce principe de politique budgéraire, est celui du distributeur de sodas automatique; cette machine (ou d'autres machines du même genre) qui est utilisée en image, consciente ou inconsciente, pour désigner l'action d'une somme d'argent investie et la réaction mécanique ou "automatique" de l'Homme. C'est comme si par le simple fait d'investir ou d'injecter une somme d'argent (quel que soit le type de projet), il y aurait une réaction automatique, c'est-à-dire la réalisation d'un travail prévu. En d'autres mots, c'est comme si l'on comparait l'Homme à un DistriSoda.
Quand la comparaison Homme/DistriSoda est consciente, il s'agit bien souvent d'une forme d'insulte à l'espèce humaine, car il s'agirait simplement d'y mettre l'argent nécessaire pour que le projet ou le travail prévu soit accompli. L'Homme est alors vu comme étant le simple rouage d'un système, qu'il suffirait de huiler (sous forme de salaire) pour que la machine démarre ou continue de fonctionner. Cette image rappele aussi la vieille histoire de l'âne et la carotte, mais qui fonctionnera toujours aussi longtemps que des gens seront dans le besoin, à devoir courir après le moindre centime.
Quand cette comparaison est plus inconsciente, il s'agirait plutôt d'une croyance erronée ou conditionnée, sur le simple fait qu'il n'existerait qu'un seul moyen de faire avancer l'Homme; et ce serait par la motivation monétaire. En effet et depuis des siècles, la plupart des gens travaillent dans un domaine qu'il n'aiment pas ou pas suffisamment. Il est donc un peu "normal" que l'on considère aujourd'hui que la seule motivation ne soit possible que par le biais d'un salaire (aussi maigre soit-il) et qu'il n'y aurait pas d'autre alternative.
Des propos que l'on entend parfois
Un exemple, qui peut être conscient (c-à-d insultant) ou inconscient (c-à-d conditionné) est le suivant : un retraité pourrait dire que "ce n'est pas avec 850 eur par mois que je peux vivre décemment". Il compare donc l'Homme, des hommes, à plusieurs DistriSodas : il met alors une petite pièce dans la fente qui va lui servir à boire, une autre pièce (dans une autre machine) va lui servir de quoi manger, une autre va lui fournir l'énergie, une autre qui servira pour son loyer ou ses factures, etc. Ces hommes, ainsi rémunérés "à la pièce insérée", chacun spécialisé dans son domaine à produire ou à fournir ceci ou cela; ne seraient alors que des machines répondant de façon mécanique à hauteur de la somme d'argent (ou carte bancaire) inséré.
En d'autres mots, il suffirait que dans la vie on possède (plus ou moins) d'argent pour que "ça marche", pour que les besoins soient (plus ou moins) couverts. Le producteur du bien acheté ou le prestataire du service payé, qui bien souvent n'est même pas vu ou rencontré physiquement (car tout se règle à distance avec des factures et des virements) est alors considéré ou réduit à une simple machine automatisée, en oubliant (volontairement ou pas...) le fait que ces machines sont en réalité un corps, un esprit et un décisionnaire qui peut toujours dire "Non, je ne veux pas de votre pièce".
Il ne faudrait donc pas oublier qu'il existera toujours des gens qui ont une motivation existante, c-à-d une motivation prioritaire à celle de la simple rémunération, en particulier quand il y a une vocation ou une passion qui les animent. À la question, ces gens-là peuvent très bien répondre que s'ils avaient le choix, ils pourraient continuer d'être actifs dans leur domaine de prédilection, mais sans plus avoir besoin d'être rémunérés. Simplement, et au vu de l'économie actuelle ou "2.0", ils sont bien obligés d'avoir une fiche de salaire pour exister ou être accepté dans les règles du jeu.
Cette économie sera d'ailleurs et désormais toujours imbibée de cette malsainité, car elle aura pu finalement se permettre d'engager n'importe qui à bas coût (ce qui n'avait pas toujours été le cas semble-t-il à ses débuts), que toute personne candidate à un poste soit peu diplômée mais consacrant plus de 40h par semaine à son travail, ou que la personne ait un bachelor, une licence universitaire ou un master. Le projet évolutif de l'Éco 3 devrait ainsi pouvoir mettre un terme à ce climat délétère, mais seulement pour les contributeurs inscrits, en leur offrant ces nouvelles conditions de vie.
En complément aux premières questions affichées ci-après, un ajout de questions communes peut se réaliser sur base de l'intérêt commun à fournir une réponse (et non des questions "trop" personnelles), à envoyer simplement par e-mail à cette adresse : Aconomia @ Vivaldi.Net. Une nouvelle question ajoutée dans la liste pour la première fois est bien sûr notifiée en retour à l'auteur par e-mail, qui pourra donc revenir sur cette même page et lire cette réponse partagée. Tu peux aussi utiliser l'e-mail pour tes suggestions, que ce soit sur le projet en général ou un point en particulier.
* En quoi ça consiste?
D'un côté, toute personne continue de percevoir son revenu habituel, aussi longtemps que possible, ou aussi longtemps que le permet l'économie classique : par ex. le revenu d'un travail classique, un revenu de remplacement, une allocation de chômage, de mutuelle ou de pension, etc...
De l'autre côté, toute personne a également le choix de s'investir au moins 1 heure par mois (ou davantage si souhaité) dans une activité au choix, en fonction de sa vocation, passion ou motivation (VPM en abrégé).
Les jours et heures à consacrer sont au choix, la semaine et/ou le weekend. De cette manière, une antenne de coordination locale pourra toujours organiser les équipes et tournantes de manière adaptée, c'est-à-dire solliciter les bons volontaires (aconomiques) aux bons horaires.
* Pourquoi s'investir dans l'Éco 3?
En offrant de son temps libre tous les mois (à date fixe), il est possible d'obtenir un accès coopératif ou non payant à différents besoins vitaux.
* Concurrence VS Coopération vitale?
Face à l'apparition de nouveaux CDD (ou CDI) sur le "marché de l'emploi", que l'on espère vite pouvoir décrocher avant quelqu'un d'autre, ce besoin d'urgence ou de priorité ne sera plus nécessaire dans ce contexte de Coopération bien plus naturel. Ce n'est qu'à cause du fait qu'on est dans un système concurrentiel qu'il faut toujours décrocher un nouveau travail avant les autres, se dépêcher, ou faire mieux et plus vite que les autres.
Au contraire, avec l'Éco 3, il ne faut pas chercher à obtenir l'exclusivité ou la priorité. Il est conseillé d'inviter ses contacts et son entourage à inscrire sa propre candidature, afin que le partage de toute activité (VPM) soit justement répartie un maximum (en équipes / tournantes), lors du démarrage de l'Éco 3. S'il y a plus de monde inscrit localement, ça permet également de raccourcir le délai pour le démarrage effectif (et potentiel) du projet.
Qu'est-ce que le mois X-2?
Une fois le mois X-1 démarré avec les VPM choisies, un second mois X-2 sera prévu pour la dispense de factures d'énergie et d'eau (sous condition) auprès des Akoss propriétaires, ainsi que pour la dispense de loyer auprès des Akoss locataires; qu'ils soient volontaires actifs ou simples adhérents.
Un certain délai peut avoir lieu entre ces deux mois X (tout comme il aura déjà fallu patienter le démarrage du mois X-1), car il s'agit avant tout de vérifier que cette coopération générale fonctionnera comme prévu. En attendant, chacun des inscrits devra continuer à régler ses factures (et son loyer) comme habituellement, mais rien n'empêche de pouvoir déjà se rendre service de temps à autres; par exemple via les groupes locaux.
* Comment le projet deviendrait-il réalité?
Tout d'abord, c'est grâce aux adhérents qui offrent déjà une certaine visibilité au projet (de façon permanente), c'est-à-dire par le biais de SPA - et donc sans même besoin d'utiliser une connexion internet.
Ensuite, c'est aussi grâce aux volontaires, puisque chacun va pouvoir offrir au moins une heure de son temps libre tous les mois (en fonction de ses propres motivations et capacités); et aux Assorts qui madisseront des ressources. Il n'est donc plus question d'être un "bénévole classique" (dans l'économie traditionnelle), mais bien d'être un volontaire aconomique (dans l'Éco 3) pour faire évoluer (in)directement l'économie.
Enfin, c'est aussi grâce aux différents partenaires aconomiques (c-à-d les différents partenaires non commerciaux ou non marchands), qui peuvent apporter un soutien à différents niveaux possibles, en dehors des compétences et des ressources.
Des e-books traitant de l'économie, de la gratuité ou d'un système post-monétaire.
* Argent trop cher (par S. Augé)
* Le civisme illustré (par P. Landeux)
* En finir avec l'argent (par G. Leblanc)
* Un monde sans valeur (par S. Gadeyne)
* Le porte-monnaie (par J-F Aupetitgendre)
* Gratuité : essai à transformer (par V. Perriot)
* 30 minutes post-monétaires (par J-F Aupetitgendre)
* Dictionnaire désamouré de l'argent (par J-F Aupetitgendre)
* D'un monde "libéral" à un monde libéré (par M. Martin-Pécheux)
* Monnaies d'intérêt général : étude relative à l'utilité sociale des MLC
Télécharger l'ensemble de ces e-books dans une archive (.7z)
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